Image de l'escroc telle que perçue par sa victime : enquête menée auprès des victimes de l'escroquerie résidant en Mairie de Bujumbura
/ par David Bigirimana ; Professeur Herménégilde Rwantabagu, M. Josias Ndikumasabo, directeurs
. - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education, 2013
. - VIII-72 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Psychologie. Option : Psychologie Clinique et Sociale.
Résumé
Dans cette étude, nous avons cherché à étudier l'image de l'escroc telle que perçue par sa victime. Pour y parvenir, nous avons utilisé la méthode qualitative avec la technique de l'entretien semi-directif. Nous avons interviewé les victimes de l'escroquerie résidant en Mairie de Bujumbura et qui ont porté plainte auprès des officiers de la police judiciaire.
Nous avons relevé qu'une victime de l'escroquerie perçoit l'escroc, aux premières impressions, comme un personnage d'envergure, sympathique aux apparences bonhomme ou belle femme. Elle le perçoit aussi comme une personne charmante, attrayante, inventive et imaginative. Elle lui attribue également certaines qualités telles que la bonté, la sagesse, l'honnêteté et l'intelligence. Toutefois, ce n'est qu'après coup que la victime se rend compte que "l'habit ne fait pas le moine". Tantôt, l'escroc est vu comme un menteur, un voleur voir un criminel ; tantôt comme un hypocrite qui dépouille l'individu après l'avoir séduit.
Nous avons relevé encore que l'escroc, pour réussir une mission bien déterminée, doit mener des relations saines avec sa future victime. Cela lui permet de mieux coopérer avec cette dernière afin de s'informer sur sa capacité financière et sur sa disponibilité à répondre positivement à sa requête.
Tenant compte des résultats de recherche, nous avons pu conclure qu'une victime de l'escroquerie a une image négative de l'escroc qui a extorqué son comportement pour la ruiner de façon dramatique.