TY - BOOK AU - Ntiranyibagira,Callixte AU - Nyandwi,Joseph ED - Université du Burundi TI - Les causes de décès des adultes immunodéprimés au VIH/SIDA sous traitement antirétroviral au Burundi PY - 2014/// CY - Bujumbura PB - Université du Burundi, Faculté de Médecine KW - BI-BuBU KW - Virus d'Immunodéficience Humaine/syndrome d'Immunodéficience acquise KW - Traitement antirétroviral KW - Adulte KW - Décès KW - Cause KW - Mémoire N1 - Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Doctuer en Médecine N2 - Le taritement antirétroviral le VIH/SIDA en maladie chronique dont la mortalité est superposable aux autres pathologies. Nous avons mené une étude avec comme but de déterminer les causes de décès des patients adultes sous ARV au Burundi. Méthode : il s'agit d'une étude rétrospective sur une période d'une année (du 1 er janvier au 31 décembre 2010) dans trois centres (CPAMP/CHUK, CPAMP/HPRC et Centre Turiho de l'ANSS qui a porté sur 67 patients qui sont décédés étant sous ARV. Résultats : sur 8165 patients sous traitement ARV et suivis dans les 3 centres, 148 patients sont décédés qui ont répondu aux critères d'inclusion était de 67 correspondants au taux d'inclusion de 45,27%. Le sexe masculin représentait 53,7% de décès, la tranche d'âge la plus touchée était celle de 30 à 44 ans avec 37,3% de cas et les cultivateurs constituaint la couche socioprofessionnelle la plus vulnérable avec 25,4%. La chimoprophylaxie au cotrimoxazole était présenté dans 88,1% de cas; 62,7% de cas de décès sont survenus au stade III OMS et 50,8% de cas sont décédés avec un taux de lymphocytes TCD4 de plus de 200 cellules/mm3; 44,7% de décès étaient sous le schéma de taritement ARV formé de Duovir-NVP/EFV. La première caus ede décès était la tuberculose (37,3%), suivie de la cryptococcose (10,4%), de la maladie de Kaposi et de la candidose dans 8,9% de cas chacune. Les pneumopathies non tuberculeuse ont été responsables de décès dans 6% de cas. Les causes secondires décès étaient l'anémie (34,6%), suivie d l'insuffisance rénale (30,8%) et de l'association insuffisance rénale et anémie (21,2%). Les facteurs de mauvais pronostic étaient u court temps entre dépistage et début du traitement ARV, un taux de CD4 effondré et un retard du taritement adéquat des infections opportunistes. Conclusion : le taux de motalité des personnes VIH+sous ARV est de 18,12 pour 1000 personnes. Les principales causes de décès sont la tuberculose, suivie de la cryptococcose, de la maladie de kaposi, de la candidose et des pneumopathies non tuberculeuse. Le diagnostic et la prise en charge correcte de la tuberculose ainsi que le dépistage précoce du VIH et une meilleure prise en charge de PVVIH/SIDA permettraient la réduction de la mortalité. Mots clés : VIH/SIDA, mortalité, tuberculose, taritement ARV ER -