TY - BOOK AU - Havyarimana,Jean de Dieu AU - Nikoyagize,Emmanuel TI - Douleur thoracique chez les malades hospitalsés en médecine interne au CHUK: aspects épidémologique, clinique, étiologique, thérapeutique et évolutif PY - 2014/// CY - Bujumbura PB - Université du Burundi, faculté de Médecine KW - BI-BuBU KW - Douleur thoracique KW - Malade hospitalisé KW - Médecine interne KW - Centre Hospitalo-Universitaire KW - Kamenge KW - Mémoire N2 - Dans le but d'étudier les aspects épidémiologique, étiologique, clinique, thérapeutique et évolutif de la douleur thoracique afin de dégager des propositions sur la démarche diagnostique et sur prise en change identique et adéquate pour limiter ses effets parfois néfastes, une étude prospective a été menée dans le département de médecine interne du CHUK. Dans notre étude, 100 cas de douleurs thoraciques, toutes étiologies confondues, ont été colligés. Les douleurs thoraciques représentent 4.5 % des motifs d'hospitalisation en MI au CHU. Ce faible taux s'explique du fait que la majorité des DT est prise en charge en ambulatoire. Une prédominance masculine (51 %), liée à la fréquence des facteurs de risque dont l'alcoolisme et le tabagisme retrouvée chez l'homme que chez la femme, a été enregistrée. Les patients de moins de 50 ans sont les plus touchés (71 %) contrairement aux données des pays industrialisés où un âge supérieur à 50 ans constitue un facteur de risque pour la population pour le développement de la douleur thoracique, cela étant lié à la discordance des espérances de vie et des facteurs de risque. Les principaux facteurs de risque sont l'alcool (36 % ), le tabac (15 % ), les antécédents de tuberculose (26,6 %), l'infection au VIH (49 %) et les conditions socio-économiques défavorables. Le toux sèche (50 %), la fièvre (65 %), l'amaigrissement (73 %) et les anomalies de transmission de vibrations vocales (59 %) étaient des signes associés à la DT les plus retrouvés. La Rx thoracique et l'ECG ont été les examens paracliniques de grande importance, bien que non concluants dans tous les cas, dans la démarche d'orientation diagnostique. En second lieu viennent l'échographie cardiaque et / ou abdominale et l'endoscopie digestive. En effet, à la Rx thorax, l'atteindre du parenchyme pulmonaire a été retrouvée dans 53 % sous forme d'images réticulonodulaires. La pleurésie a été retrouvée dans 44 % des cas avec prédominance d'une pleurésie de moyenne abondance (18 %), une seule image en lâcher de ballons (1%), une cardiomégalie dans 11% des cas et un comblement du cul de sac costo-diaphragmatique dans 17 % des cas. A l'ECG, l'anomalie la plus retrouvée était une tachycardie sinusale dans 56.25 % des cas suivie d'anomalies de repolarisation dans 18.75 % des cas et l'hypertrophie auriculaire dans 12.5 % des cas. Les étiologies les plus retrouvées, groupées par origine et par ordre de fréquence sont : origine pleuro-pulmonaire pour 75 % des cas dominée par les pleuro-pneumopathies tuberculeuses (17 %), la pleurésie tuberculeuse (15%), la tuberculose pulmonaire surinfectée (14 %), les pneumopathies bactériennes aiguës (8 %) et les pleuro-pneumopathies bactériennes aiguës 5 %. Origine cardio-vasculaire dominée par une ICG décompensée (6 %) dont les étiologies dominantes étaient l'HTA (30 %), diabète (20 %) et l'inobservance thérapeutique (1 %). Un traitement étiologique, essentiellement antituberculeux (54 %), et un traitement antalgique dans 11 % des cas où les antalgiques de palier 2 sont les plus utilisés dans 82 % des cas. A la fin de la prise en charge, dans 77 % des cas, nos patients étaient améliorés. Le taux de guérison était de 8 % et celui de décès en hospitalisation de 13 %. 2 % des patients ont étaient transférés pour aller poursuivre le traitement près de chez eux. ER -