Havyarimana, Juvénal

Les tumeurs des glandes salivaires : Aspects épidémiologique, anatomo-clinique, thérapeutique et évolutif : étude rétrospective sur 10 ans (1er Janvier 1999 au 31 décembre 2008) à propos de 40 cas colligés au CHU de Kamenge / Juvénal Havyarimana ; Dr Canisius Mbonyingingo, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine, 2011 . - XIII-68 f. ; 30 cm.

Notre étude est rétrospective portant sur 40 patients ayant été suivis et traités pour tumeur (s) de (s) glande (se) salivaire (s) dans le service d'ORL du CHU de Kamenge. Durant une période de 10 ans (Janvier 1999 - Décembre 2008).

Notre travail avait pour objectif d'étudier les tumeurs des glandes salivaires au CHU de Kamenge dans leur globalité, d'indiquer une démarche histopathologique analytique permettant le diagnostic et le traitement, dégager les principales caractéristiques épidémiologiques et cliniques, enfin comparer nos résultats à ceux de la littérature.

Les tumeurs des glandes salivaires sont relativement rares présentant un polymorphisme remarquable sur leur nature clinique et histologique.
Leur fréquence est de 0,15% des consultations dans le service, 4,94% des tumeurs cervico-faciales avec une incidence annuelle de 4 cas.

La tumefaction a été le principal motif de consultation. L'examen clinique et le traitement chirurgical avec examen anatomopathologique extemporané étaient la clé du diagnostic positif.

Les tumeurs bénignes étaient prédominantes (62,5%), alors que les tumeurs malignes ne représentaient que (37,5%). Une légère prédominance féminine était observée avec un sex-ratio homme/femme de 1,90. La localisation parotidienne était fréquente (52,5% des cas). Histologiquement l'adénome pléomorphe était la tumeur la plus commune (48% des tumeurs bénignes).

Les tumeurs malignes étaient dominées par les cylindromes. Les tumeurs non épithéliales étaient plus rares.

Le traitement était principalement chirurgical pour 39 patients consistant en un curetage vélaire dans un seul cas et une exérèse élargie pour les autres cas.
En fin quelques recommandations sont faites pour améliorer leur prise en charge.




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