Ndabiyandemye, Désiré

Insuffisance rénale chronique de l'adulte au CHU de Kamenge : Aspects épidémiologique, clinique, biologique, thérapeutique et évolutif, étude prospective sur 12 mois à propos de 23 cas / Désiré Nsabiyandemye ; Dr Elysée Baransaka, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine, 2011 . - XIII-61 f.

Nous rapportons une étude de 23 cas d'insuffisance rénale chronique recensés dans les services de médecine interne et de réanimation du CHU de KAMENGE du 1er Août 2009 au 31 juillet 2010 afin de préciser les aspects épidémiologique, clinique, étiologique, thérapeutique et évolutif.

Une avancée dans la prise en charge de l'insuffisance rénale chronique a été réalisée dans les pays développés avec la technique d'épuration extra-rénale. Notre étude a pour but d'améliorer la prise en charge la maladie dans notre pays.

L'étude était prospective sur une année, de 2009 à 2010. Elle a porté sur les objets de plus de 15 ans hospitalisés au CHU Kamenge dans les services de médecine interne et de réanimation. Vingt trois patients ont été retenus pour notre étude.

Le taux de prévalence s'établit à 1,08 % par rapport à l'ensemble des admissions en médecine interne et à 0,78 % par rapport à l'ensemble des admissions en réanimation. Dans 58,5 % des cas, nos malades sont âgés de moins de 52 ans.

Sur e plan clinique, 84 % de nos malades présentaient des manifestations cliniques polymorphes qui correspondaient, dans 60,8 % des cas, à un tableau d'IRC au stade terminal. Les principales causes de décompensation de l'insuffisance rénale chronique ont été une anémie, une hyperkaliémie et une anflation hydrosodée.

Sur le plan étiologique, les glomérulonéphrites chroniques représentent la première cause d'insuffisance rénale chronique (73,9%).

Sur le plan thérapeutique, la majorité des malades (91,3%) n'ont pas pu bénéficier d'un traitement de suppléance de la fonction rénale et les 8,7% qui ont bénéficiés le traitement de suppléance l'ont abandonné faute de moyen.

L'évolution est marquée par une mortalité très élevée (52,2%).

Mots clés : Insuffisance rénale chronique
Insuffisance rénale terminale.


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