L' image de l' Afrique ancienne à travers le devoir de violence de Yambo ouologuem et Batouala de René Maran
/ Richard Misigaro et Augustin Nicimpaye ; Maurice Mazunya, directeur
. - Bujumbura : Université du Burundi, Institut de pédagogie Appliquée, 2015
. - VI-76 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté en vue de l' obtention du grade de licencié en Pédagogie Appliquée, agrégé de l' enseignement secondaire en français
RESUME
Tous les écrivains ne s'entendent pas sur l'image de l'Afrique précoloniale, coloniale, et même post coloniale. Cette image telle qu'enseignée dans les écoles ou parlée par certains auteurs évoque un continent paisible, pacifique, édénique. Dans ce passé obscurantiste de l'Afrique, il a fallu que quelques voix s'élèvent entre les noirs pour faire une prise de conscience de l'Afrique.
En effet, que les noirs aient connu des séquelles multiformes et multi dimensionnelles, tout le monde est d'accord. Là où les auterus de la nègritude affirment que les sévices dont les noirs sont objets ne sont arrivés qu'avec les Blancs. Yambo OUOLOGUEM nie avec la dernière énergie ces propos. René MARAN lui aussi nie ces propos en partie car son regard sur l'Afrique est double (un regard sur le Blanc et sur le Noir). Cette image sur l'Afrique ancienne est explicitée à travers Le Devoir de violence et Batouala par le thème de la violence qui transparaît un peu partout dans les deux oeuvres. Yambo OUOLOGUEM et René MARAN montrent que l'Afrique ancienne n'était pas un paradis comme le croit pas mal. La violence sexuelle, l'esclavage, les pertes en vies humaines existaient en Afrique avant l'arrivée du colonisateur et n'ont fait se confondre qu'avec les intérêts de celui-ci.
Au terme de ce travail, le constant est que Yambo OUOLOGEM et René MARAN n'idéalisent pas le peuple africain et la situation africaine précoloniale. Ces deux auteurs sont d'accord que l'africain lui-même a contribué à la violence qui a misée sur le continent