Etude du traitement médiatique de l'émission "kunama" par la Radio isanganiro avril 2015-décembre 2016
/ Clarine Nkurunziza
. - Bujumbura : Université du Burundi , 2018
. - 61f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de Master Complémentaire en Journalisme
RESUME Le Burundi a connu une série de crises politiques depuis son indépendance jusqu’à l’avènement du pluralisme politique et médiatique initié à partir de l’année 1992. Le monopole de l’information avait permis de ne servir au public qu’une information cadenassée. Ce monopole se verra cassé par la prolifération des médias privés, dont la radio Isanganiro lancée en 2003. Alors que les médias avaient connu un essor remarquable, l’année 2015 marqua pour eux le début d’une ère sombre. Le 13 et le 14 Mai 2015, cinq radios privées et deux stations télévisées furent détruites, le pouvoir les accusant de complicité avec les acteurs du coup d’Etat manqué du 13. Dix mois plus tard, plus précisément en Mars 2016, deux des radios privées détruites et une chaine télévisée reçoivent l’autorisation de réémettre. Il s’agit de la radio Isanganiro et de la Radiotélévision Rema FM. Trois autres radios à savoir Bonesha FM, Radio Publique Africaine (RPA) et la Radiotélévision Renaissance sont toujours fermées et leurs journalistes n’ont, jusqu’à aujourd’hui, même pas le droit de s’approcher des locaux qui les abritaient. On s’est pose maintenant la question de savoir pourquoi la radio Isanganiro parmi les radios dites de contre-pouvoirs et non les autres. Si cette renaissance aurait influencé d’une manière ou d’une autre la qualité de ses productions ou si la liberté de ton dont faisait usage ce media est toujours de mise surtout à travers l’émission Kunama.