TY - BOOK AU - Mukambilwa Kishota,Papy AU - Nahimana,David ED - Université du Burundi TI - Evaluation de la bioaccumulation du Nickel dans les plantes cultivées en zone polluée: cas d'Amaranthus spinosus et de panicum maximun PY - 2020/// CY - Bujumbura PB - Université du Burundi, Faculté des sciences KW - BI-BuBU KW - Amaranthus spinosus (Amarante) KW - Nickel KW - Bioaccumulation KW - Evaluation KW - Mémoire N1 - Mémoire présenté en vue de l'obtention du diplôme de Master en sciences et gestion intégrée de l'environnement, option : eau et assainissement N2 - RÉSUMÉ Dans l’ancienne décharge de Buterere, plusieurs métaux lourds dont le nickel ont été mesurés. L’évaluation de la bioaccumulation du nickel dans les plantes cultivées en zone polluée a été menée dans l’enceinte de l’Université du Burundi. L’objectif de l’étude était d’évaluer le degré de bioaccumulation du nickel dans Amaranthus spinosus et Panicum maximum, le premier pour évaluer le niveau de risque encouru par la population consommatrice de ce légume, le second pour évaluer son utilisation possible en phytoremédiation. Des essais contrôlés ont été réalisés dans des pots chargés de NiCl2 afin d’évaluer le niveau de tolérance de ces plantes envers des concentrations croissantes en ce métal. D’une part, des plans de Panicum maximum ont été repiqués dans des pots contenant des sols contaminés au NiCl2 avec quatre concentrations (50 mg/kg, 100 mg/kg, 200 mg/kg et 300 mg/kg) pendant 90 jours et d’autre part, les graines d’Amaranthus spinosus ont été semées dans d’autres pots contenant les sols contaminés par le NiCl2 avec les mêmes doses pendant 60 jours. Les paramètres de croissance ont été évalués en observant le comportement de ces deux espèces soumises à ces doses croissantes de Nickel. Pour Amaranthus spinosus, une inhibition de croissance en hauteur des plantes : Longueur des tiges et des racines, largeur des feuilles en fonction des concentrations croissantes de Nickel est observée. Au- delà de 50 mg/kg de Nickel, la plante ne résistait pas longtemps et mourrait. Par contre, Panicum maximum était plus tolérante à de fortes concentrations de nickel et l’on a remarqué que la plante se comportait très bien à de faibles doses de nickel car les paramètres de croissance au niveau de 50 mg /kg étaient supérieurs aux témoins. Ces résultats montrent bien que le Panicum maximum a plus de capacité adaptative que Amaranthus spinosus envers des concentrations élevées de nickel. La mesure par spectrométrie d’absorption atomique du Nickel dans les organes des plantes montre une accumulation à hauteur de 45,7 mg/kg MS d’Amaranthus spinosus. Cette valeur comparée à la valeur admise (1,5 mg/kg MS), est susceptible d’induire diverses morbidités dans les populations consommatrices de ces légumes. La forte accumulation du Nickel dans les organes de Panicum maximum en fait un candidat potentiel de remédiation des terrains pollués par ce métal. Cependant, le risque de consommation de cette herbe par les ruminants peut amener d’autres préoccupations sanitaires à l’instar d’Amaranthus spinosus. Mots clés: Panicum maximum, Amaranthus spinosus, Phytorémédiation, Nickel ER -