Niyonizigiye, Fidèle
Les déterminants de l'adoption des nouvelles technologies en milieu rural / par Fidèle Niyonizigiye ; Hassan Nusura, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences Agronomiques, Département des Socio-Economie Rurale, 2013 . - XII-98 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome.
Au Burundi, l'agriculture occupe une place primordiale dans le développement mais les renements agricoles restent encore non suffisants pour couvrir les besoins alimentaires croissants de la population burundaise. Parmi les causes les plus importantes figure, comme le montre certaines études, la faible adoption des techniques modernes issues de la recherche agricole. Nous avons voulu contribuer à la résolution de ce problème en orientant les acteurs du développement rural sur la démarche à suivre afin d'améliorer l'accès et l'adoption des technologies nouvelles en milieu rural. Notre travail de terrain a été effectué en commune Kabarore sur base d'un échantillon de 40 ménages.
Les résultats obtenus nous ont permis de constater que les nouvelles technologies sont disponibles. Les expérimentations sur terrains illustrent qu'en utilisant les techniques disponibles, on peut atteindre des rendements satisfaisants, de l'ordre de 25 tonnes de pomme de terre par ha.
Mais l'accès à ces technoologies est limité par des barrières de type socio-économiques et institutionnelles. Ces barrières sont entre autres la proportion élevée des chefs de ménages en âge avancé (environ 45 % des exploitants enquêtés ont plus de 40 ans), le niveau d'étude très bas des exploitants et la grande taille des ménages (la moyenne est de 6 enfants par ménage), le déséquilibre du genre lors de la prise des décisions, l'exiguïté et le morcellement répétitif des terres, l'état rudimentaire de l'outillage et le manque criant de certains outils agricoles utiles, l'effectif réduit des têtes et des espèces animales améliorées qui cause l'insuffisance du fumure organique nécessaire, l'acquisition difficile et irrégulière des intrants et des produits phytosanitaires, l'accès difficile aux crédits, et enfin, la fluctuation des marchés et la faiblesse des revenus liée au manque d'activités génératrices des revenus extra-agricoles.
A côté des difficultés d'accès aux technologiques disponibles, nos résultats montrent aussi le problème d'adoption tardive, partielle ou inappropriée. Nous avons trouvé, par exemple, que les exploitants agricoles enquêtés n'utilisent que 37,5 kg d'urée et 107,65 kg de DAP par ha du champ de pomme de terre alors que l'ISABU recommande 50 kg/ha et 200 kg/ha respectivement pour l'urée et le DAP.
Don de l'auteur
631.
Les déterminants de l'adoption des nouvelles technologies en milieu rural / par Fidèle Niyonizigiye ; Hassan Nusura, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences Agronomiques, Département des Socio-Economie Rurale, 2013 . - XII-98 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome.
Au Burundi, l'agriculture occupe une place primordiale dans le développement mais les renements agricoles restent encore non suffisants pour couvrir les besoins alimentaires croissants de la population burundaise. Parmi les causes les plus importantes figure, comme le montre certaines études, la faible adoption des techniques modernes issues de la recherche agricole. Nous avons voulu contribuer à la résolution de ce problème en orientant les acteurs du développement rural sur la démarche à suivre afin d'améliorer l'accès et l'adoption des technologies nouvelles en milieu rural. Notre travail de terrain a été effectué en commune Kabarore sur base d'un échantillon de 40 ménages.
Les résultats obtenus nous ont permis de constater que les nouvelles technologies sont disponibles. Les expérimentations sur terrains illustrent qu'en utilisant les techniques disponibles, on peut atteindre des rendements satisfaisants, de l'ordre de 25 tonnes de pomme de terre par ha.
Mais l'accès à ces technoologies est limité par des barrières de type socio-économiques et institutionnelles. Ces barrières sont entre autres la proportion élevée des chefs de ménages en âge avancé (environ 45 % des exploitants enquêtés ont plus de 40 ans), le niveau d'étude très bas des exploitants et la grande taille des ménages (la moyenne est de 6 enfants par ménage), le déséquilibre du genre lors de la prise des décisions, l'exiguïté et le morcellement répétitif des terres, l'état rudimentaire de l'outillage et le manque criant de certains outils agricoles utiles, l'effectif réduit des têtes et des espèces animales améliorées qui cause l'insuffisance du fumure organique nécessaire, l'acquisition difficile et irrégulière des intrants et des produits phytosanitaires, l'accès difficile aux crédits, et enfin, la fluctuation des marchés et la faiblesse des revenus liée au manque d'activités génératrices des revenus extra-agricoles.
A côté des difficultés d'accès aux technologiques disponibles, nos résultats montrent aussi le problème d'adoption tardive, partielle ou inappropriée. Nous avons trouvé, par exemple, que les exploitants agricoles enquêtés n'utilisent que 37,5 kg d'urée et 107,65 kg de DAP par ha du champ de pomme de terre alors que l'ISABU recommande 50 kg/ha et 200 kg/ha respectivement pour l'urée et le DAP.
Don de l'auteur
631.