Iyirera, Ignace
La prescription des antirétroviraux chez l'insuffisant rénal chronique VIH positif au CHUK / par Ignace Iyirera ; Joseph Nyandwi, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine, 2016 . - XV-57 f. ; 29 cm.
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé,
L'insuffisance rénale chronique est fréquente au cours de l'infection par le VIH et l'adaptation des doses des ARV est essentiel pour éviter les risques de surdosage potentiellement néphrotoxique.
Méthodes : Une étude prospective analytique a été menée au CPAMP du CHU de Kamenge pendant 12 mois, de mai 2014 à avril 2015, avec pour objectif d'améliorer la prescription des antirétroviraux chez les insuffisants rénaux chroniques VIH positif.
Résultats : Sur 2187 patients sous ARV au CPAMP du CHU de Kamange, 62 patients (2,83 %) avaient une insuffisance rénale chronique. La moyenne d'âge était de 51,2 - 8,41 ans avec un sex ratio de 1,06. La tranche d'âge la plus représentée était celle de 46 à 55 ans (37,10 %) et la majorité des malades avaient un âge compris entre 46 et 65 ans (72,58 %). Parmi nos patients, 55 venaient de la mairie de Bujumbura (88,71 %), 19 n'avaient pas d'emploi (30,65 %) et 33 étaient mariés (53,23 %). Les antécédents médicaux les plus retrouvés étaient la tuberculose chez 22 patients (34,92 %), l'HTA chez 22 patients (34,92 %) et le diabète chez 10 patients (15,87 %). Avant la mise sous HAART, 26 malades (41,93 %) étaient au stade II de dysfonction rénale et la moitié des malades avaient des CD4 inférieurs à 200 cellules / mm3. Au cours du traitement ARV, selon Cockroft, 39 malades (62,90 %) étaient su stade III de l'insuffisance rénale chronique, 15 malades (24,20 %) au stade IV et 8 malades (12,90 %) au stade V. La majorité des malades aux stades IV et V ont été traités par ABC + 3TC + EFV. La dose de la lamivudine n'était pas adaptée à la fonction rénale dans 78,33 % des cas, celle du ténofovir dans 62,50 % des cas, celle de la didanosime dans 100 % des cas et celle de la zidovudine dans 28,80 % des cas.
Sous traitement ARV, la fonction rénale s'était améliorée dans 45,16 % des cas, dégradée dans 38,71 % des cas et restée stationnaire dans 16,13 % des cas.
Conclusion : Les doses des nucléosidiques et des nucléotidiques chez les malades VIH positifs au CPAMP du CHU de Kamenge n'étaient pas adaptées en fonction du DFG. La mise en place d'un protocole de monitoring rénal chez les patients VIH sans ou sous traitement ARV est impératif dans l'amélioration de la prise en charge globale de ces malades.
Don de l'auteur
616.008.6
La prescription des antirétroviraux chez l'insuffisant rénal chronique VIH positif au CHUK / par Ignace Iyirera ; Joseph Nyandwi, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine, 2016 . - XV-57 f. ; 29 cm.
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé,
L'insuffisance rénale chronique est fréquente au cours de l'infection par le VIH et l'adaptation des doses des ARV est essentiel pour éviter les risques de surdosage potentiellement néphrotoxique.
Méthodes : Une étude prospective analytique a été menée au CPAMP du CHU de Kamenge pendant 12 mois, de mai 2014 à avril 2015, avec pour objectif d'améliorer la prescription des antirétroviraux chez les insuffisants rénaux chroniques VIH positif.
Résultats : Sur 2187 patients sous ARV au CPAMP du CHU de Kamange, 62 patients (2,83 %) avaient une insuffisance rénale chronique. La moyenne d'âge était de 51,2 - 8,41 ans avec un sex ratio de 1,06. La tranche d'âge la plus représentée était celle de 46 à 55 ans (37,10 %) et la majorité des malades avaient un âge compris entre 46 et 65 ans (72,58 %). Parmi nos patients, 55 venaient de la mairie de Bujumbura (88,71 %), 19 n'avaient pas d'emploi (30,65 %) et 33 étaient mariés (53,23 %). Les antécédents médicaux les plus retrouvés étaient la tuberculose chez 22 patients (34,92 %), l'HTA chez 22 patients (34,92 %) et le diabète chez 10 patients (15,87 %). Avant la mise sous HAART, 26 malades (41,93 %) étaient au stade II de dysfonction rénale et la moitié des malades avaient des CD4 inférieurs à 200 cellules / mm3. Au cours du traitement ARV, selon Cockroft, 39 malades (62,90 %) étaient su stade III de l'insuffisance rénale chronique, 15 malades (24,20 %) au stade IV et 8 malades (12,90 %) au stade V. La majorité des malades aux stades IV et V ont été traités par ABC + 3TC + EFV. La dose de la lamivudine n'était pas adaptée à la fonction rénale dans 78,33 % des cas, celle du ténofovir dans 62,50 % des cas, celle de la didanosime dans 100 % des cas et celle de la zidovudine dans 28,80 % des cas.
Sous traitement ARV, la fonction rénale s'était améliorée dans 45,16 % des cas, dégradée dans 38,71 % des cas et restée stationnaire dans 16,13 % des cas.
Conclusion : Les doses des nucléosidiques et des nucléotidiques chez les malades VIH positifs au CPAMP du CHU de Kamenge n'étaient pas adaptées en fonction du DFG. La mise en place d'un protocole de monitoring rénal chez les patients VIH sans ou sous traitement ARV est impératif dans l'amélioration de la prise en charge globale de ces malades.
Don de l'auteur
616.008.6