Mukeshimana,Jean Pierre
Contribution à l'étude du niveau d' utilisation des semences et plants améliorés dans le monde rural : cas de la commune Nyabihanga, en province Mwaro / Jean-Pierre Mukeshimana; Denis Bandushubwenge, directeur . - Gitega : Université du Burundi, Institut Supérieur d' Agriculture, 2016 . - IX-51 f. ; 30 cm.
RESUME
Dans les pays en voie de développement en général et au Burundi en particulier l'agriulture est une priorité des priorités. De ce fait, la tâche de nourrir une population sans cesse croissante apparaît être le plus grand défis de notre pays. Le présent travail intitulé "Contribution à l'étude du niveau d'utilisation des semences et plants améliorés dans le monde rural : Cas de la commune Nyabihanga' a pour but d'évaluer le niveau d'utilisation des semences et plants améliorés en milieu rural afin de formuler des recommandations pour augmenter des rendements par unité de surface cultivable. Pour recueillir les informations, nous avons choisi 12 collines parmi les 29 collines que compte la commune Nyabihanga en raison de 15 exploitants par zone. Nous avons interrogé 60 exploitants et le choix des exploitants se faisait au hasard.
Après l'analyse des résultats, nous avons remarqué que la majorité des exploitants de la commune Nyabihanga utilisent les semences tout venant. 68,33% de ménages enquêtés achètent les semences au marché, 25% conservent les semences après récolte. Au cours de notre enquête aucun ménage n'a acheté des semences à la DPAE ou à l'ISABU. Concernant les semences et plants améliorés, les résultats obtenus montrent que leur niveau d'utilisation est très bas et non avancé suite à l'indisponibilité des intrants agricoles et au manque des fermes semencières. Pour les cultures vivrières, 13,33% des ménages enquêtés utilisent les variétés améliorées de bananiers, la patate douce et le haricot occupent la première place soit plus de 70%. Pour les autres cultures vivrières comme le maïs, le soja, le petit pois et la colocase les agriculteurs achètent les semences au marché ou les conservent après récolte. Concernant l'encadrement, les résultats obtenus montrent que 100% des ménages enquêtés ne sont pas encadrés sur l'utilisation des semences et plants améliorés.
Au vu de ces résultats, nous recommandons au Gouvernement de mener une politique stratégique en matière agricole en identifiant toutes les contraintes liées à l'utilisation des semences et plants améliorés afin de mettre en place des mécanismes pour l'augmentation de leur production.
Don de l'auteur
631.521.
Contribution à l'étude du niveau d' utilisation des semences et plants améliorés dans le monde rural : cas de la commune Nyabihanga, en province Mwaro / Jean-Pierre Mukeshimana; Denis Bandushubwenge, directeur . - Gitega : Université du Burundi, Institut Supérieur d' Agriculture, 2016 . - IX-51 f. ; 30 cm.
RESUME
Dans les pays en voie de développement en général et au Burundi en particulier l'agriulture est une priorité des priorités. De ce fait, la tâche de nourrir une population sans cesse croissante apparaît être le plus grand défis de notre pays. Le présent travail intitulé "Contribution à l'étude du niveau d'utilisation des semences et plants améliorés dans le monde rural : Cas de la commune Nyabihanga' a pour but d'évaluer le niveau d'utilisation des semences et plants améliorés en milieu rural afin de formuler des recommandations pour augmenter des rendements par unité de surface cultivable. Pour recueillir les informations, nous avons choisi 12 collines parmi les 29 collines que compte la commune Nyabihanga en raison de 15 exploitants par zone. Nous avons interrogé 60 exploitants et le choix des exploitants se faisait au hasard.
Après l'analyse des résultats, nous avons remarqué que la majorité des exploitants de la commune Nyabihanga utilisent les semences tout venant. 68,33% de ménages enquêtés achètent les semences au marché, 25% conservent les semences après récolte. Au cours de notre enquête aucun ménage n'a acheté des semences à la DPAE ou à l'ISABU. Concernant les semences et plants améliorés, les résultats obtenus montrent que leur niveau d'utilisation est très bas et non avancé suite à l'indisponibilité des intrants agricoles et au manque des fermes semencières. Pour les cultures vivrières, 13,33% des ménages enquêtés utilisent les variétés améliorées de bananiers, la patate douce et le haricot occupent la première place soit plus de 70%. Pour les autres cultures vivrières comme le maïs, le soja, le petit pois et la colocase les agriculteurs achètent les semences au marché ou les conservent après récolte. Concernant l'encadrement, les résultats obtenus montrent que 100% des ménages enquêtés ne sont pas encadrés sur l'utilisation des semences et plants améliorés.
Au vu de ces résultats, nous recommandons au Gouvernement de mener une politique stratégique en matière agricole en identifiant toutes les contraintes liées à l'utilisation des semences et plants améliorés afin de mettre en place des mécanismes pour l'augmentation de leur production.
Don de l'auteur
631.521.