Vulnérabilité aux nuissances sonores dans la commune d'Ibanda en ville de Bukavu(RDC)
/ Franck Kwabe Balibuno ; Erasme Ngiye, directeur
. - Bujumbura : Université du Burundi, Université des lettres et sciences humaines, Master en sociétés, pouvoir, territoires st développement durable(SPTD), Filière : Aménagement, 2020.
. - XI-87f. ; 30 Cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Mastère en aménagement.
RESUME
Ibanda, l’une des communes de la ville de Bukavu, fait actuellement face à l’augmentation
des nuisances sonores dues à la prolifération spontanée des cultes, marchés et bars karaokés
etc. Ces nuisances qui accompagnent généralement la densification démographique et
l’étalement urbain entrainent la vulnérabilité sonore de ses habitants. A travers ce travail de
recherche, nous avons identifié, cartographié les foyers sonores et leurs aires affectées, ainsi
que les degrés de perception des habitants aux alentours des foyers bruyants. A l’aide du
Garmin Etrex 30, les coordonnées géographiques de chaque source sonore ont été prélevées.
Ensuite, le mesurage des niveaux sonores et la collecte des données, ont été possibles, par
l’usage du sonomètre et du questionnaire d’interview. Enfin, le logiciel Arc GIS intervenait
pour produire la carte des foyers sonores identifiés et leurs aires affectées.
De ce fait, les résultats suivants ont été retenus ; 55 foyers sonores répartis en trois groupes
avec leurs données sono-métriques prélevées dont les cultes (>80dB), les marchés (>90dB) et
les bars karaokés (>100dB). Ndendere, un de trois quartiers de la commune d’Ibanda, est plus
vulnérable aux nuisances sonores (54,55%) et abrite le pic sonore (> 100dB). La carte
superposée des aires affectées par les nuisances sonores en commune d’Ibanda, démontre que
les habitants aux environs des foyers bruyants sont plus vulnérables. Certes, la présence des
nuisances sonores à Ibanda est évidente, néanmoins, les perceptions de la population
environnant des points chauds demeurent contradictoires à cette vulnérabilité. En effet, sur
220 personnes interviewées, 36,82 % confirment la présence des nuisances sonores dans leur
quartier contre 63,18 %.
A la lumière des seuils de l’échelle de décibels (OMS, 2013), nos résultats sono-métriques
précédents confirment bel bien la présence des nuisances sonores. Ainsi, informer la
population sur l’impact des nuisances sonores et réaménager l’environnement sonore dans la
commune d’Ibanda seraient important.
Il serait souhaitable de mener des recherches ultérieures sur la fréquence sonore et sur la
durée sonore afin de compléter celle-ci portant sur l’intensité sonore pour mieux appréhender
la vulnérabilité aux nuisances sonores dans la commune d’Ibanda.
Une telle étude peut être menée dans d’autres milieux non étudiés notamment les grandes
villes du pays, voire dans la région des grands lacs d’Afrique.
Mots-clés : Aires affectées, cartographie, foyers sonores, Ibanda, intensité sonore, nuisances
sonores, réaménagement, vulnérabilité.
Don
613.644.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Mastère en aménagement.
RESUME
Ibanda, l’une des communes de la ville de Bukavu, fait actuellement face à l’augmentation
des nuisances sonores dues à la prolifération spontanée des cultes, marchés et bars karaokés
etc. Ces nuisances qui accompagnent généralement la densification démographique et
l’étalement urbain entrainent la vulnérabilité sonore de ses habitants. A travers ce travail de
recherche, nous avons identifié, cartographié les foyers sonores et leurs aires affectées, ainsi
que les degrés de perception des habitants aux alentours des foyers bruyants. A l’aide du
Garmin Etrex 30, les coordonnées géographiques de chaque source sonore ont été prélevées.
Ensuite, le mesurage des niveaux sonores et la collecte des données, ont été possibles, par
l’usage du sonomètre et du questionnaire d’interview. Enfin, le logiciel Arc GIS intervenait
pour produire la carte des foyers sonores identifiés et leurs aires affectées.
De ce fait, les résultats suivants ont été retenus ; 55 foyers sonores répartis en trois groupes
avec leurs données sono-métriques prélevées dont les cultes (>80dB), les marchés (>90dB) et
les bars karaokés (>100dB). Ndendere, un de trois quartiers de la commune d’Ibanda, est plus
vulnérable aux nuisances sonores (54,55%) et abrite le pic sonore (> 100dB). La carte
superposée des aires affectées par les nuisances sonores en commune d’Ibanda, démontre que
les habitants aux environs des foyers bruyants sont plus vulnérables. Certes, la présence des
nuisances sonores à Ibanda est évidente, néanmoins, les perceptions de la population
environnant des points chauds demeurent contradictoires à cette vulnérabilité. En effet, sur
220 personnes interviewées, 36,82 % confirment la présence des nuisances sonores dans leur
quartier contre 63,18 %.
A la lumière des seuils de l’échelle de décibels (OMS, 2013), nos résultats sono-métriques
précédents confirment bel bien la présence des nuisances sonores. Ainsi, informer la
population sur l’impact des nuisances sonores et réaménager l’environnement sonore dans la
commune d’Ibanda seraient important.
Il serait souhaitable de mener des recherches ultérieures sur la fréquence sonore et sur la
durée sonore afin de compléter celle-ci portant sur l’intensité sonore pour mieux appréhender
la vulnérabilité aux nuisances sonores dans la commune d’Ibanda.
Une telle étude peut être menée dans d’autres milieux non étudiés notamment les grandes
villes du pays, voire dans la région des grands lacs d’Afrique.
Mots-clés : Aires affectées, cartographie, foyers sonores, Ibanda, intensité sonore, nuisances
sonores, réaménagement, vulnérabilité.
Don
613.644.