Enjeux et comportements des partis politiques dans la province de Mwaro en situation de dynamique électorale de 2005
Published by : Université du Burundi, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Département d'histoire (Bujumbura) Physical details: iX-70 f. 30 cm
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Parti politique
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Comportement
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Election
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2005
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Mwaro(Province)
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Mémoire
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2013
| Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire
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Bibliothèque Centrale | R.329.BIG.C (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000300982 |
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Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Histoire
Nul n'ignore qu'au cours de ces dernières années, la paysage socio-politique burundais a été marqué par la guerre civile qui éclata en octobre 1993.
L'on peut alors se demander si le comportement électoral de 2005 ne tire pas ses origines dans les événements ponctués par des clivages ethniques et régionales qu'a connues le Burundi depuis l'indépendance.
Pour ce faire, l'analyse des données de l'enquête menée, montre que les attitudes de la population face aux élections de 2005 avaient une connotation ethnique. 86% de HUTU; 22,5% de TUTSI et 70% de TWA interrogés souhaitaient la tenue des élections sans peur. On se rend compte alors que bien que l'ethnie ne soit pas le facteur déterminant de vote, son influence persiste et garde une place considérable.
Ainsi, pour l'année 2005, à Nyabihanga où la concentration HUTU est incontestable, les partis à majorité hutu (CNDD-FDD et FRODEBU) ont obtenu 24 sièges sur 25 au conseil communal tandis qu'à Gisozi, où prédomine les TUTSI, les partis à majorité Tutsi (MRC Rurenzangemero et UPRONA) ont raflé 20 sièges sur 25. Les facteurs géographiques et environnementaux ont joué également un rôle important dans la détermination du vote dans la mesure où la tendance d'homogénéité politique des groupes sociaux s'est fait toujours sentir.
Après l'analyse des résultats, on se rend compte que le CNDD-FDD a remporté la victoire avec 62 sièges sur 150 sièges à pourvoir dans les conseils communaux.
Cela, nous permet alors d'admettre que, pour les élections de 2005, la population a choisi le programme des partis si bien que d'autres enjeux auraient pris une place. La population a choisi celui à qui elle investissait sa confiance si on tient compte de la situation du moment.
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