Opinions des étudiants de l'Université du Burundi sur la circoncision masculine





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Bibliothèque Centrale | 392.15 NIY (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000306441 | |
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Bibliothèque de la Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education | 392.15 NIY. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000291907 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences de l'Education.
Résumé
Nul n'ignore que nous sommes confrontés à un fléau social à savoir le SIDA qui continue à emporter de nombreuses vies humaines tant au Burundi qu'ailleurs. De ce fait, les recherches dans le domaine du SIDA continuent à être effectuées en vue de trouver une solution à ce fléau qui inquiète l'humanité tout entière.
En effet, les études récentes ont scientifiquement prouvé que la circoncision présente des effets bénéfiques dans la réduction du risque de contamination au VIH/SIDA et en particulier chez les hommes. D'où la nécessité d'élargir des programmes de circoncision au Burundi qui fait partie des pays où la prévalence du VIH/SIDA est élevée et où les taux de circoncision sont faibles.
Toutefois, la pratique de la circoncision n'étant pas inscrite dans les valeurs socioculturelles et traditionnelles du Burundi, nous avons cependant, constaté qu'elle est pratiquée par certains burundais pour des raisons religieuses, hygiéniques et sociales. C'est dans cette optique que nous avons voulu savoir ce que pensent les étudiants de l'Université du Burundi sur la circoncision masculine pratiquée dans le cadre de prévention du VIH/SIDA.
Ainsi, nous avons constaté que ces étudiants sont au courant de cette pratique et que celle-ci est connue comme non fréquente au Burundi et qu'elle mérite donc d'être encouragée sur tout le territoire national contribuant ainsi au combat de la propagation du VIH/SIDA dans le pays.
En outre, nous avons vu que la culture burundaise, le manque d'informations suffisantes, l'ignorance, ainsi que la peur de la douleur sont des principaux obstacles à l'intensification de cette pratique à l'échelle nationale. D'où il est interpelé aux pouvoirs publics de mener des campagnes de sensibilisation sur les bienfaits et les avantages de cette pratique en vue d'accroître son acceptabilité dans la population burundaise et particulièrement pour le milieu rural où vivent environ 90% pour cent de la population.
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