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Etude floristique et ethnobotanique de la zone Kibungere : Commune Nyabihanga : Province Mwaro

Published by : Université du Burundi, Faculté des Sciences (Bujumbura) Physical details: VIII-74 f. 30 cm. Year: 2014

Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Sciences biologiques.

Notre étude a porté sur l'étude floristique et éthnobotanique de la zone Kibungere en commune Nyabihanga de la Province Mwaro. Elle avait pour objects d'identifier les espèes végétales de cette zone, d'indiquer les traits biologiques et l'habitat de cette flore et de montrer les usages de ces espèes par la population locale. Elle s'est basée sur des enquêtes aupmrès de la population de cette zone et sur nos propres observations. L'inventaire floristique fait dans 24 rélevés ayant chacun une surface de 256 m² a abouti à l'identification de 182 espèces réparties en 156 genres et 70 familles appartenant aux classes des Magnoliopsida, Liliopsida, Coniferopsida, et Filicopsida. Trema orientalis, Gouania Longispicata, Harungana madagascariensis, Dracaenasteudneri et Clausena anisata étaient indicatrices de forêts secondaires et Clerodendrum johnstonii, Ipomeainvoucrata de jachères. Les familles d'Asteraceae, Poaceae, Euphorbiaceae, Fabaceae, Solanaceae et Rubiaceae étaient composées chacune de 5 espèces ou plus. Quarante familles étaient à la fois monogénériques et monospécifiques. La flore était dominée par le type morphologique "herbe" (39,01 %) et les phanérophytes onstituaient la principale forme biologique (50,54 %). Les espèces largement répandues et les espèes soudano-zambéziennes étaient représentées respectivement à 37,99 % et à 30,17 %. Certaines espèces étaient distribuées sur toutes les collines alors que d'autres ne s'observaient que sur une ou quelques collines.

L'étude éthnobotanique a montré que 139 espèces végétales étaient utilisées en médecine traditionnelle humaine et 61 espèces en médecine vétérinaire. Parmi ces espèces médicinales, 21 soignaient à la fois les humains et les animaux domestiques. Soixante six espèces étaient utilisés dans l'alimentation, 41 dans la construction et la vie ménagère, 7 dans l'agrément, 6 dans la poterie et la menuiserie, 9 dans l'hygiène et 24 espèces servaient comme végétaux magiques propitiatoires, protecteurs et maléfiques. Les feuilles, les tiges feuillées et les tiges étaient les organes les plus utilisés.

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