Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Notre travail est une étude rétrospective qui s'étend sur une période de 6 ans (du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2013). Cette étude concerne les patientes reçues dans le service de laboratoire du CHU de Kamenge pour le dépistage du diabète gestationnel par le test d'HGPO.

L'objectif était de déterminer l'apport du test d'hyperglycémie provoquée par voie orale dans le diagnostic du diabète gestationnel.

Le dépistage a été réalisé chez 105 patientes quel que soit le test prescrit. Une hyperglycémie provoquée par voie orale à 75 g a été réalisée dans 67,6 % des cas et a été positif dans 14,3 % des cas. Dans 55,8 % des cas les tests étaient réalisés après 28 semaines d'aménorrhée.
Le diagnostic de diabète gestationnel a été retenu chez 27 patientes, soit une prévalences de 25,7.

L'âge moyen de nos patientes était de 32,67 ans, avec des extrêmes allant de 16 ans et 40 ans. La majorité d'examen a été faite dans la tranche d'âge de 31 à 35 ans dans 38,1%.

Les indication du dépistage étaient dominées par des facteurs de risque lors des grossesses antérieures (73,4 %), une glycémie à jeun élevé lors d'un dépistage systématique (19%) et des facteurs de risque à l'échographie (7,6 %).

Les facteurs de risque associés à un dépistage étaient : un antécédent de macrosomie (34,3 %), un âge supérieur à 35 ans (30,5 %), un indice de masse corporelle élevé (21 %) un antécédent familial de diabète type 1 ou 2 (11,4%) et un antécédent personnel de diabète gestationnel (9,5 %).
Les signes d'appel à l'échographie étaient un hydramnios (17,1 %) et une macrosomie (11,4 %).