L'univers surréaliste à travers l'écume des jours de Boris Vian
Published by : Université du Burundi, Faculté des Lettres et Sciences Humaines (Bujumbura) Physical details: VI-91 f. 30 cm. Year: 2014Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 840. NIY. U (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000238193 |
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Le mot "surréalisme", composé de sur-et réalisme, est atteste chez Guillaume Apollinaire en 1917. Le surréel, selon le chercheur au CNRS, René Passeron, dans Vocabulaire d'esthétique, est un "point d'esprit" où cessent toutes contradictions possibles.
Mais ce point est immanent au monde, poétiquement vécu comme fusion "ascendante" du rêve et de réalité. Cette notion montre l'angoisse de l'homme, vivant dans un monde dont il préconise la révolte absolue, l'insoumission totale, le sabotage en règle.
En effet, Colin est un riche célibataire qui sent la joie de vivre au départ. Il rencontre son âme soeur, Chloé, qu'il a tant rêvée et ils se marient. Peu après, Chloé est malade et Colin perd peu à peu son aisance et commence à douter du sens de la vie jusqu'à être entre la vie et la mort. Cette maladie pousse les personnages à quelque chose d'assez incongrue, empêcher chloé de boire de l'eau afin d'empêcher sa mort alors que l'eau est l'élément universel de la vie.
Nicolas commence à se dégrader physiquement. Le travail n'ennoblit plus l'homme. Les Religieux cupides ne se compatissent pas avec Colin, pourtant en plein désarroi. La souris grise à moustaches noires cherche à mourir entre les crocs d'un chat. Quant à Chick et Alise, leur couple s'abîme au moment où le couple de Nicolas et Isis survit.
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