Certaines études dont celle des Pratiques culturelles des Français menée en 1990., mettent en évidence déjà une baisse du nombre de gros lecteurs au premier rang desquels figurent traditionnellement les étudiants. Devant cette situation, notre but est de savoir si les étudiants de l'Université du Burundi, particulièrement ceux de l'IPA/FRANCAIS se heurtent à ce problème. Aujourd'hui, le constat est que les étudiants ne lisent plus. Pour ce, nous ne saurions pas fermer les yeux face à ce phénomène ayant aussi un impact direct sur la culture des individus et de la société en général.

Notre travail comprend trois parties :

La première partie consiste en l'élucidation des concepts clés;

La deuxième partie est consacrée au cadre méthodologique tandis que la troisième partie est réservée à la présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats.

Au but du travail, nous avons constaté que l'activité de lecteur chez les étudiants de L'INSTITUT DE PEDAGOGIE APPLIQUEE est entravée d'une part par des facteurs intrinséques, c'est-à-dire liés à l'attitude de l'étudiant lui-même et d'autres part, par des facteurs extrinséques, lés à l'organisation de l'institution universitaire au sens large.

Ainsi, des propositions ont été émises pour revaloriser le goût de la lecteur. Les étudiants devraient placer la lecture au premier rang de leurs activités tandis que tous les enseignants initient des activités permettant de créer la motivation interne pour la lecture dès le bas âge. Aux responsables de l'Université du Burundi, nous proposons de créer des conditions pouvant faciliter la tâche de lecture notamment l'extension des infrastructures d'accueil, la hausse de la Bourse d'Etudes, l'approvisionnement des Bibliothèques Universitaires en ouvrages approprié et à jour sans oublier leur informatisation.