Les enseignants du cycle supérieur de l'enseignement général se lamentent que les élèves ont une faible expression et n'ont pas la culture de lire, ce qui donne du fil à retordre à ces enseignants dans une classe de littérature. Ces lamentation sont-elles réellement fondées ? Pourquoi ces élèves sont-ils passifs dansa l'enseignement de la littérature ? Qu'en est-il pour les élèves des lycées communaux qui, eux, entrent au secondaire avec un niveau bas ? Notre travail cherche à répondre à ces questions.

Lors de notre recherche, nous avons commencé par faire une observation des pratiques en classe de littérature. L'observation faite dans trois leçons de littérature à savoir, l'étude du texte, l'étude de la bibliographie, l'étude des courants littéraires nous a permis de constater que les élèves sont passifs et nous avons alors décidé de vérifier le pourquoi de cette passivité sur un plus grand échantillon. Nous avons alors mené une enquête par un questionnaire écrit que nous avons distribué aux enseignants de littérature et aux élèves. Les résultats de cette enquête nous ont montré que d'une façon générale les élèves sont passifs en classe de littérature. Les stratégies utilisées par les enseignants de littérature et les types d'activités proposés aux élèves ne leur permettent pas d'être actifs et créatifs. A cause du bas niveau des élèves des lycées communaux, les stratégies actives et créatives sont moins utilisées dans ces lycées communaux que dans les lycées publics.

Si des activités visant l'acquisition des compétences communicatives sont prévues par le B.E.P.E.S, elles ne sont exécutées comme il faut par les enseignants de littérature. Les opportunités de développer l'expression orale et écrite des élèves tels que les débats, les exposés, les exercices de production des textes littéraires sont presque absents dans la pratique des enseignants de littérature.