Travail de fin d'études présenté et défendu en vue de l'obtention du Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées en Droits de l'Homme et Résolution Pacifique des Conflits

Résumé

En date du 23 septembre 2014 a été défendu publiquement par NZOHABONAYO Balthazar un mémoire intitulé « Contribution des organisations non-gouvernementales locales à la promotion de la démocratie au Burundi : Cas de l’ONG PARCEM de 2009 à 2014 ».

En effet, le processus démocratique connaît plusieurs problèmes qui handicapent l’évolution vers sa maturité. De l’indépendance à nos jours, des divergences de vue face à cette réalité provoquent des problèmes allant jusqu’à des assassinats. Nous citerons celui du Prince Louis RWAGASORE en 1961et de Melchior NDADAYE en 1993 qui occasionnèrent de graves violations de droits et libertés fondamentaux dont les uns trouvent accusation dans le comportement des pouvoirs publics en place. De cela, il est démontré que la promotion de la démocratie nécessite l’intervention de la société civile qui agit comme chien de garde.
Intéressé par le domaine de la démocratie, notre travail a été réalisé pour montrer la contribution de PARCEM dans la promotion de la démocratie au Burundi de 2009 à 2014.
Des hypothèses de recherche et le questionnaire se rapportant aux interrogations de départ ont été fixés et rédigés avant de nous rendre sur le terrain d’enquête pour les citoyens intéressés la promotion de la démocratie au Burundi.
En outre, notre travail comporte trois chapitres.
Le premier chapitre développe les aspects théoriques et conceptuels du sujet. Nous trouvons dans ce chapitre des définitions des concepts clés de contribution, de promotion d’une part et de démocratie et de société civile ainsi que leurs caractéristiques d’autre part.
Le deuxième chapitre s’attache à rendre compte les diverses contraintes qui handicapent la promotion de la démocratie au Burundi. Ceux-ci se remarquent sur le plan structuro-culturaliste d’une part et sur le plan politico-économique d’autre part. Nos enquêtés ciblent les phénomènes liés au patrimonialisme, à la personnalisation du pouvoir et au clientélisme qui engorgent tous les maux qui handicapent la promotion de la démocratie.
Le troisième chapitre, nous nous sommes attardé à présenter les activités de PARCEM dont le mot d’ordre est de conscientiser les citoyens burundais vers la culture de respect, de protection et de réalisation progressive des valeurs et droits de l’homme afin d’éduquer aux changements des mentalités rétrogrades et de concourir à la gouvernance économique et un Etat de droit amenant au développement économique, pilier d’une démocratie réussie.
Nous avons conclu notre travail en montrant que le travail de PARCEM est plus que nécessaire pour faire asseoir ce système et aider à la consolidation de l’Etat de droit au Burundi.