Résumé,

L'objectif de notre travail était de donner une contribution à la compréhension des mécanisme de fonctionnement du commerce de la viande bovine.

Au Burundi, la viande bovine est très peu consommée car elle s'achète à un prix très élevé comparativement au revenu moyen de la population.

De la production à la consommation, la viande bovine traverse unlong processus dans lequel intervient un nombre important d'intermédiaires avec une création de la valeur à chaque maillon du circuit de commercialisation.

pour mener à bien notre travail, nous avons suivi toutes les étapes allant du producteur au consommateur, en analysant pour chaque cas les marges bénéficiaires réalisées ainsi que la rentabilité y relative.

En effet, pour le circuit vif, les chevillards réalisent des marges bénéficiaires élevées ; soit une marge nette moyenne de 215.420,6 Fbu par bovin, suivis par les marchands de bestiaux avec une marge nette moyenne de 72.124,6 Fbu par bovin. En dernier lieu viennent les éleveurs avec une marge nette moyenne négative dont la valeur absolue est de 298.294,5 Fbu par bovin.
Quant au circuit mort, tous les acteurs ; bouchers traditionnels et modernes, réalisent des marges bénéficiaires positivement 112.202 Fbu /100 kg de carcasse et 21.472,95 Fbu/100 kg de carcasse. De cela, nous avons confirmé notre première hypothèse selon laquelle "les intermédiaires commerciaux réalisent des marges commerciales très élevées à partir des transaction commerciales".

Concernant la rentabilité, nous avons constaté que le ratio de rentabilité est négatif pour tous les éleveurs tandis qu'il est positif pour les marchands de bestiaux, les chevillards, les bouchers traditionnels et les bouchers modernes ; ce qui nous a permis d'infirmer notre deuxième hypothèse selon laquelle "les activités liées à la commercialisation de la viande bovine sont rentables à tous les niveaux.

Enfin, considérant la longueur du circuit, nous avons constaté que de la production à la consommation ; la viande de bovin passer par un bon nombre d'acteurs, chacun réalisant sa marge bénéficiaire ; d'où la confirmation de notre dernière hypothèse selon laquelle "le prix élevé de la viande bovine est également explique par la longueur de son circuit de commercialisation".

Notre travail s'est terminé par quelques suggestions envers tous ceux qui peuvent apporter une contribution dans l'amélioration de la filière viande au Burundi.