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Les infections nosocomiales dans le service de gynéco-obstetrique au CHU de Kamenge

Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura) Physical details: XVIII-121 f. 30 cm. Year: 2011
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614. NAH. (Browse shelf) 1 Not For Loan 5010000239473

Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

RESUME

Notre étude est prospective et porte sur 68 cas d'infections nosocomiales colligés dans le service de Gynécologie-Obstétrique du CHU de KAMENGE sur une période de 8 mois (du 1er janvier 2010 au 31 août 2010) avec comme objectif de déterminer l'incidence des infections nosocomiales dans ce service.

Ce traail a permis de connaître que l'infection nosocomiale est une réalité dans le serice de G.O avec une incidence globale de 1,33% (soit 68 ans d'IN/S082 hospitalisées dans le service durant la période). Il ressort ainsi de ce travail que les infections nosocomiales couramment rencontrées restent d'origine bactérienne et les plus fréquentes sont par ordre décroissant : les infections urindaires (IU), les infections du site opératoire (ISO) et les endométrites avec respectivement une incidence de 0,66%, 0,43% et 0,15%. Le paludisme constitue lui l'infection nosocomiale parasitaire avec une incidence non négligeable de 0,3%.

Les facteurs de risque sont surtout d'ordre obstétrical et sont dominés par : la césarienne en soit, césarienne en urgence et/ou sous anésthésie générale, le sondage vésical, le nombre élevé de touchers vaginaux après l'ouverture de l'oeuf, accouchement avec épisiotomie, le travail prolongé (12 heures après l'ouverture de l'oeuf). Ces facteurs sont également rapportés par la plus part des auteurs.

Le diagnostic des IN est surtout clique complèté ou non par des examens de laboratoire. Le traitement est souvent médical dominé par l'antibiothérapie et soins locaux, le traitement chirurgical complété par des soins locaux et antibiotique concerne surtout les infections du site opératoire.

Les IN ont prolongé la durée d'hospitalisation avec une moyenne de 22,6 jours avec des extrêmes allant de 9 à 112 jours.

L'évolution a été favorable dans 88,23%, dans 8,82% elle était émaillée par des surinfections des plaies opératoires, elle a été défavorable dans 1,47% suite à un décès et dans 1,4% suite à une pelvipéritonite qui a conduit à une hystérectomie chez une patiente de gestité 2.

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