Les effets du mariage en droit positif burundais et en droit musulman
Published by : Faculté de Droit (Université du Burundi) Physical details: VII-73 f. 30 cm.


Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 347.623.KWI (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000229665 |
Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Droit
Le mariage est l'union d'un homme et d'une femme dans l'intention de vivre ensemble et fonder leur famille. Il rencontre l'aspiration de la plupart des individus à développer une vie sentimentale et sexuelle épanouie, à rompre leur solitude et à s'unir à d'autre qui ont choisi le même mode de vie en couple.
En droit musulman tout comme en droit positif burundais, le mariage crée une série d'effet juridiques. Il crée de plein droit un rapport d'alliance entre chaque conjoint et les parents de l'autre. Il crée aussi, entre les époux, une réciprocité des droits et des obligations. Ainsi, chaque époux est obligé d'assister, de cohabiter, de secourir et d'entretenir son conjoint. Et lorsque les enfants en sont nés, les époux seront tenus à leur éducation et à leur établissement.
La vie commune donne naissance dans la grande majorité des cas à des économes communes qui proviennent des activités respectives des époux. Un règlement adéquat de la gestion de ses économies et de leurrépartititon entre les conjoints ou leurs ayants causes à la dissolution du mariage s'impose. Ici, c'est le choix d'un régime matrimonial qui régira les biens des époux pendant le mariage qui est nécessaire. Ainsi, en droit positif burundais, les époux choisissent entre le régime de la séparation des biens, le régime de communauté universelle et le régime de la communauté réduite aux acquêts tandis qu'en droit musulman c'est le régime de la séparation des biens qui est appliqué.
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