Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade de Licence en Sciences Economiques et Administratives

RESUME

Le Burundi compte plus de 60% de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté. L'accès aux services financiers demeure faible bien que la microfinance soit considérée comme un outil efficace de lutte contre la pauvreté. Notre objectif était de savoir les facteurs déterminant l'adhésion dans une micofinance et l'impact socioéconomique des microcrédits qu'elle accorde sur les bénéficiaires. Nous sommes partis des l'hypothèses : le niveau d'étude, le niveau de revenu, la proximité des guichets, l'accès facile au crédit et la taille du ménage déterminent l'adhésion et le microcrédit contribue à l'amélioration des conditions de vie des bénéficiaires.

Dans le premier chapitre, après des recherches documentaires qui cadrent avec notre sujet de recherche, nous avons constaté que l'augmentation des adhérents et l'octroi des crédits ont un impact positif tant pour l'institution que pour les bénéficiaires. Le second chapitre était consacré à la présentation générale de la CCI-ODAG et le constant a été que le taux de pénétration est faible et que le gros des crédits était orienté dans le commerce. Enfin, l'analyse des déterminants d'adhérer à la CCI-ODAG à l'aide du logiciel STATA 10 et d'impact socioéconomique des microcrédits sur les bénéficiaires en comparant les situations de "sans et avec crédit", nous ont conduit aux résultats suivants :

* Le niveau d'étude, la taille du ménage, le niveau de revenu, la proximité du guichet et l'accès facile au crédit sont statistiquement significatives et influencent positivement l'adhésion à la CCI-ODAG.

* Les microcrédits ont contribué dans l'amélioration de leur alimentation, habilement, soin de santé, scolarisation et épargne.

Afin d'éveiller l'attention des décideurs, nous avons suggéré à l'Etat d'assurer les crédits orienté dans le secteur agricole, à la CCI-ODAG de multiplier les guichets et octroyer les crédits dans les meilleurs délais et aux bénéficiaires de rembourser les crédits contractés.