Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l' Enseignement Secondaire en français

RESUME

Dans toutes les sociétés, la femme est conçue comme une personne qui doit occuper la deuxième place après l'homme. Elle reste partout un objet de jouissance de l'homme, et elle-même en est consciente. Elle accepte les règles sociales comme telles et quelquefois, n'y voit aucun méfait.

Cependant, quelques gens philanthropes se sont lancés dans la lutte pour les droits de petites gens, comme les enfants, les handicapés, les prisonniers et les femmes. C'est le cas de l'écrivain Emile Zola, surtout dans son roman l'Assommoir. Ce roman qui étale les vices de la société ouvrière française du 19ème siècle a été pour nous le point de départ pour traiter le sujet des "conditions mésérables de la femme".

Dans le premier chapitre de notre travail, nous avons montré les conditions sociopolitiques et littéraires de parution du roman l'Assommoir. En effet, son auteur se trouve parmi toute une génération d'écrivains, les "naturalistes" dont l'objet est la peinture des moeurs surtout des basses classes parisiennes définies comme des créatures passionnées, nerveuses, maladivement impressionnables.

Ensuite, nous avons traité dans le second chapitre les représentations que l'on se fait des femmes dans les sociétés patriarcales. Beaucoup de coses se discutent sur la tâche que l'on assigne à la femme et la place qu'on lui réserve dans la société. Les justifications de cette position sont multiples, à savoir la mentalité populaire, la tradition, les religions et mythes, et le milieu où l'on vit.

Enfin, dans le troisième chapitre, nous nous ommes intéressés aux aspects de la misère de la femme dans le roman l'Assommoir, particulièrement la misère de l'héroïne, et les efforts qu'elle déploie pour se libérer du joug qui pèse sur elle.

En définitive, nous avons constaté qu'Emile Zola est l'un des écrivains engagés du 19ème siècle qui a mené un combat pour plaider la cause des opprimés, et en particulier les femmes. Ce qu'il a écrit dans le roman l'Assommoir ne semble pas une fiction, mais le résultat de ses multiples butinages au sein de la société parisienne dont l'image se répercute dans le monde entier.