Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l' obtention du grade de Docteur en Médecine

RESUME

Pour évaluer la fréquence des hypertransaminasémies dans le service de Médecine interne du CHU Kamenge, décrire les signes qui leur sont associées et déterminer leurs étiologies, nous avons mené une étude prospective et longitudinale de type descriptif sur un échantillon de 104 patients hospitalisés dans ce service présentant une hypertransaminasémie et remplissant les critères d'inclusion, du 1 juillet au 31 avril 2012.

La fréquence hospitalière de l'hypertransaminasémie est de 7,13%.

L'âge moyen des patients est de 42,4 ans des extrêmes de 16 ans à 79 ans.
Le sexe féminin vient en première position avec 58,6% des cas et un sex-ratio de 0,70.

Il n'y a pas de signe physique ou fonctionnel (en dehors parfois d'une asthénie) attaché à une élévation des transaminases. Les signes variaient en fonction des pathologies en cause.

Les hépatopathies toxiques médicamenteuses dominent les étiologies des hypertransaminasémies dans notre étude (30,77%) suivies des hépatopathies virales et leurs complications (22,12%), des causes infectieuses (21,15%), des causes biliopancréatiques (11,54%), des hépatopathies chroniques métaboliques (8,65%), des causes cardiovasculaires (7,69%) et des causes extrahépatiques (5,76%).

Aucune étiologie n'est trouvée dans 3,85% des cas.

L'amélioration du plateau technique en particulier la disponibilisation du matériel de biopsie hépatique au Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge, serait d'un grand apport dans l'établissement du diagnostic étiologique des hypertransaminasémies de cause obscure.

Mode de révélation de plusieur spathologies, l'hpertransaminasémie mérite une attention particulière quelque soit son degré d'élévation.