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Contribution à l'étude floristique, phytosociologique et éthnobotanique des marias de Muhorera (comune de songa, province Bururi)

Published by : Université du Burundi Institut de Pédagogie Appliquée, Département de Biologie (Bujumbura) Physical details: VII-63 f. 30 cm. Year: 2015

Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Biologie

RESUME

Notre recherche a porté sur l'étude systématique, phytosociologique et ethnobotanique des marais de Muhorera et leurs lisières en commune Songa dans la province de Bururi. Elle avait pour objectifs d'identifier les espèces végétales disparues et actuelles, d'identifier les traits biologiques de cette flore et les groupes écologiques et de montrer les usages de cette flore par la population locale. Les études systématiques et ethnobotaniques se sont basées sur une enquête auprès de la population vivant près de ces marais et sur nos propres observations et l'étude phytosociologique sur l'utilisation de l'analyse multivariée par la méthode de classification. L'inventaire floristique a abouti à l'identification de 103 espèces de plantes vasculaires réparties en 94 genres et 48 familles appartenant aux classes des Magnoliopsida, Liliopsida, Filiopsida et Lycopsida. Certaines espèces étaient indicatrices de forêts primaires humides, secondaires et sclérophylles de montagnes, de jachères et d'endroits rudéralisés. Les familles d'Asteraceae, Poaceae, Rubiaceae et Euphorbiaceae étaient composées de 5 espèces ou plus. Trente deux familles étaient monospécifiques. La flore était dominée par les plantes herbacées (53,39%) et les phanérophytes constituaient la principale forme biologique (41,74%). Les espèces largement répandues et les espèces soudano-zambéziennes étaient représentées respectivement à 39,80% et à 33%. L'étude phytosociologique a montré la présence de 3 groupes écologiques, dont 2 dominés par Miscantheus violaceus et Centella asiatica mais avec des espèces constantes, accessoires et accidentelles différentes et un autre dominé par Centella asiatica et Haumaniastrum galeopsifolium. L'étude ethnobotanique a montré que 77 espèces végétales étaient utilisées en médecine traditionnelle humaine et 53 espèces en médecine vétérinaire. Parmi ces espèces médicinales, 49 soignaient à la fois les humains et les animaux domestiques. D'autres plantes étaient utilisées dans l'alimentation, la construction et la vie ménagère, l'économie et l'agrément. Les feuilles, les tiges et les tiges feuillées étaient les organes les plus utilisés.

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