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Etude des connaissances, attitudes et pratiques des chefs de ménage de la communauté rurale Burundaise face au paludisme

Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura) Physical details: XVI-127 f. 30 cm. Year: 2012

Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l' obtention du grade de Docteur en Médecine

RESUME

Nous rapportons les résultats d'une étude des Connaissances, Attitudes et Pratiques de la Communauté rurale burundaise face au Paludisme auprès de 490 chefs de ménage de la commune Tangara en province de Ngozi à partir du 15 Juin jusqu'au 14 Août 2011. C'est une étude transversale, descriptive et analytique : l'objectif est d'évaluer les connaissances, attitudes et pratiques de la population rurale face au paludisme.

* 26,7 de nos enquêtés ne connaissent pas le vecteur du paludisme. Trois sites préférés des moustiques sont plus connus par nos enquêtés : collection d'eau (86,3%), buissons (75,1%) et coins obscurs des maisons (38%). Seulement 50,9% de nos enquêtés connaissent que le paludisme est transmissile d'une personne malade à une autre et 35,8% d'entre eux ne connaissent pas exactement la voie de transmission.

* La majorité de nos enquêtés connaissent les principaux signes du paludisme : céphalées (90,8%), fièvre (87,1%) et les frissons (67,3%). Les signes du gravité les plus connus sont l'anémie (80,4%), la température très élevée (75,5%) et la perte de conscience (70,6%).
Nos enquêtés connaissent que le paludisme est plus grave chez l'enfant de moins de 5 ans (88,4%) et chez la femme enceinte (87,1%).

* Les moyens de prévention contre le paludisme les plus connus sont la MII (94,3%) et l'assainissement du milieu (55,9%).

* 95,1% de nos enquêtés sont dans une FOSA en cas de suspicion de paludisme. 12,9% pratiquent l'automédication ; 45,1% consultent au-délà de 24 heures.

*89,6% de nos enquêtés prennent des mesures de prévention contre le paludisme ; les plus citées sont la MII (86,7%) et l'assainissement du milieu (64,7%). La raison d'utilisation de la moustiquaire est la protection contre les piqûres de moustiques (69,2%), 83,1% de nos enquêtés avaient dormi sous MII la veille de l'enquête.

* Les déterminants susceptibles d'influencer un changement positif sur l'adoption de l'utilisation de MII sont principalement la connaissance des collections d'eau comme sites favorables aux moustiques, la connaissance du vecteur du paludisme (anophèle femelle), l'utilisation de la MII tout en sachant que son rôle est la protection contre les piqûres de moustiques.

* Les principales sources d'information sont : la radio (65,3%), agents de santé communautaire (52,2%) et les parents/amis/voisinsm(45,5%).

* Nos résultats ont été comparés à ceux des autres auteurs.

Mots clés : Connaissances, Attitudes, Pratiques, Paludisme, Communauté rurale burundaise.

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