Contribution à l'étude floristique, phytosociologique et etnobotanique de la tourbière de Gitanga en communes Matana et Ryansoro
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aut
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Université du Burundi
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Institut de Pedagogie Appliquée
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Phytosociologie
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Etude
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Tourbière de Gitanga
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Matana (Commune)
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Ethnobotanique
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Etude
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Tourbière de Gitanga
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Matana (Commune)
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Mémoire
| Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire
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Bibliothèque Centrale | 582. NDU. C (Browse shelf) | 1 | Not for loan | 5010000158767 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du garde de Licencié eN Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Biologie
Résumé
Notre recherche a porté sur l'étude floristique, ethnobotanique et phytosociologique de la tourbière de Gitanga et sa lisière située entre les collines Nyentambwe de la commune Ryansoro et Sakinyonga de la commune Matana. Elle avait pour objectifs d'identifier les espèces végétales et les traits biologiques de cette flore ainsi que les groupes écologiques et de montrer les usages de cette flore par la population locale.
Les études systématiques et enthnobotaniques se sont basées sur des enquêtes auprès de la population vivant prsè de cette tourbière et sur nos propres observations et l'étude phytosociologique sur l'utilisation de l'analyse multivariée par la méthode de classification.
L'inventaire floristique a abouti à l'identification de 92 espèces réparties en 76 genre et 36 familles appartenant aux classes des Magnoliopsida , Liliopsda, Filicopsida et Lycopsida.
Certaines espèces étaient indicatrices de forêts secondaires et sclérophylles de montagnes, de savanes boisées, de jeunes jachères, d'endroits rudéralisés et tourbières dégradées ou non de haute altitude.
Les familles d'Asteraceae, Poaceae et Cyperaceae étaient composées de 5 espèces ou plus;
Vingt- deux familles étaient monospécifiques. La flore était dominée par la type morphologique "herbe" (70,65 %) ; les hémicryptophytes, chaméphytes et phanérophytes étaient uniformément représentés.
La flore était dominée par les espèces largement répandues et les espèces soudano-zambéziennes représentées respectivement à 39 % et à 32,46 %. L'étude phytosociologique a identifié trois groupes écologiques ; le groupe à Panicum calvum, Sphagnum sp. Et Cyperus imbricatus, le groupe à Cyperus latifolius et C. squarrosus et un groupe à deux faciès : l'un dominé par Dissotis brazzae, Eragrostis olivacea et Digitaria obyssinica et l'autre par Commelina africana, Aneilima spekei, Scleria racemosa. Melinis minutiflora et Cyperus distants.
L'étude ethnobotanique a montré que 40 esèces végétales étaient utilisées en médecine traditionnelle humaine et 5 espèces en médecine vétérinaire.
L'organe le plus utilisé en médecine traditionnelle humaine et 5 espèce en médecine vétérinaire.
L'organe le plus utilisé en médecine traditionnelle était la feuille, les modes de préparation les plus usité étaient l'extraction de suc et la carbonisation. Les médicaments étaient surtout administrés par voies orale et anale. D'autres espèces servaient dans l'alimentation, la construction et la vie ménagère ainsi que dans l'agrément.
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