"Etude de la régénération d'Eremospatha macrocarpaet son exploitation artisanale au Burundi"
Published by : Faculté des Sciences (Université du Burundi) Physical details: X-57 f. 30 cm. Year: 2014Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 634.613. SIN. E (Browse shelf) | 1 | Not for loan | 5010000211370 |
Moire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du garde de Master en Sciences de l'Environnement option : gestion des paysages et de l'environnement terrestre
Résumé
L'étude de la régénération d'Eremospatha macrocarpa et son exploitation artisanale au Burundi avait pour objectifs d'analyser l'état des lieux d'Eremospatha macrocarpa, les différents usages et le revenu monétaire tiré par les artisans à partir des objets fabriqués à base de cette espèce. Il était aussi question d'analyser les mesures possibles pour la conservation en vue de son exploitation durable.
Pour y arriver, nous avons passé au dénombrement des sites renfermant ou qui aurait abrité l'espèce, à l'analyse de sa distribution spatiale, de sa régénération par domestication, ainsi que ses différents usage. Nous avons aussi analysé le revenu monétaire tiré à partir des objets fabriqués à base de cette espèce ainsi que la valeur économique du rotin comparée à d'autres cultures de rente dans la région d'étude.
Le dénombrement des sites a été effectué dans les communes Rumonge et Vyanda de la province Bururi, Nyanza-Lac, Kibage, Mabanda, Kayogoro de la province Makamba et Gitanga de la Province Rutana. Trente et un sites ont été prospectés.
On a constaté que seulement 18 des 31 sites ont été la cible d'exploitation au cours de ces dernières années. Il est à signaler que même là où elle reste, ce sont des petits lambeaux constitués des jeunes rotangs qui n'ont pas encore atteint la maturité. Seuls les sites de la Reserve Naturelle Forestière de Kigwena appartiennent à l'Etat, les autres sites prospectés appartiennent à des propriétaires privées. Concernant la distribution spatiale d'Eremospatha dans la parcelle délimitée, l'analyse montre qu'elle a une distribution uniforme. A propos de la domestication, les essais réalisés ont montré qu'il est possible de cultiver Eremospatha mais l'expérimentation menée n'a pas fourni assez de résultats pour tirer des conclusions là-dessus.
L'enquête a montré que les méthodes de prélèvement sont parfois dévastatrices. Les tiges immatures et matures sont coupées sans distinction. Dans certains cas, d'autres exploitants effectuent la coupe rase qui compromet sérieusement le renouvellement de la ressource. Quant aux usages, Eremospatha macrocarpa est utilisé dans la fabrication des meubles et des objets de décoration. En ce qui concerne la rentabilité des objets fabriqués, on remarque qu'aà chaque objet vendu, le bénéfice est compris entre 66,25 et 41,66% sur le prix de vente. En comparant le prix d'Eremospatha macrocarpa avec d'autres produits et en supposant que les autres conditions sont par ailleurs égales, il a été remarqué que la valeur économique d'Eremospatha macrocarpa dépasse la valeur économique des cultures industrielles telles que la canne à sucre et le café. Malgré cette rentabilité potentielle ramarquable si des mesures des conservation ne sont pas prises pour la survies de cette espèce rare au niveau national, elle pourrait disparaître.
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