Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme d'Ingéneiur

Résumé,

Notre travail "CONTRIBUTION A L'ETUDE DU NIVEAU DE PURIFICATION DES SEMENCES DE RIZ UTILISEES DANS LA REGION DE KIRIMIRO" cas des province GITEGA et KARUSI avait comme objectif de pouvoir éveiller la conscience des responsables et gestionnaires du secteur agricole du pays quant à la nécessité de promotion de la purification variétale en tant que facteur base d'accroissement des productions en accompagnement à la disponibilité des semences de qualité

Lors de notre travail, nous avons procédé à la délimitation de carrés de comptage qui ont été choisis aléatoirement sur une superficie de 12 m2 (superficie d'un seul carré).
Le nombre de plants se trouvant dans un carré dépend de l'écartement adopté dans les différents marais cibles de notre étude. C'est dans ces plants que nous avons identifiés les hors types qui feront l'objet de notre travail pendant toute la durée du cycle végétatif de la culture (dès le tallage jusqu'à la maturité)

Selon CTB (2010), les normes exigées sont de 0,5%. Les résultats obtenus pour les variétés purifiées en province Gitega dans les marais (Mavuvu et Nyakidogo) répondent à ladite norme c'est à dire 0,48% pour L18 et 0,42% pour V564. Pour le riz non purifié les résultants sont de 4,14 % pour L 18 et 3,30% pour V564

Cela s'explique par le fait que plus on utilise le riz non purifié, le nombre des hors types augmente; comme le prouve à Ndebe chez les riziculteurs non encadrés où le aux s'élève à 10,15% pour la variété L18 et 3.00% pour la V564. Les mêmes observations se remarquent à Karusi, dans les marais de Rusimbuko (3.2% pour la L 18,2.91% pour la V564) e Ndurumu (5.17% pour la L18 et 4.7% pour la V564).

En définitive, en tenant compte des résultats, nous constatons que le taux des hors types dépend des semences utilisées soit purifiées ou non d'où alors la nécessité de sensibiliser aux gestonnaires l'importance de la purification afin de pouvoir avoir des semences de bonne qualité