Problématique de la participation politique des jeunes au Burundi
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Bibliothèque Centrale | 320. NIY. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000160104 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Licence en Histoire.
RESUME
Le Burundi, comme nombreux pays africains est une création coloniale. Depuis son indépendance, il est resté en proie aux guerres civiles opposant les deux grandes communautés ethniques hutu et tutsi. Les coups d'états militaires dont sont issus la plupart des dirigeants du monopartisme (1960-1990) ont militarisé ainsi la vie politique du pays, excluant de ce fait les jeunes de l'activité politique car la redistribution des postes se faisait au prorata des moyens mis en oeuvre pour soutenir les mutins.
En date du 01Juin 1993, le Burundi élit son premier président Melchior NDADAYE dans un contexte du multipartisme, un grand acquis démocraique issu la conférence de LA BAULE. Trois du mois plus tard, il fut assassiné, et le Burundi plongea dans une guerre civile sans précédent. La Mairie de Bujumbura fut la proie des journées dites "Villes-Mortes" et des grèves généralisées. Cette crise va pourtant exiger de tous les acteurs des mécanismes de gestion pour pallier au vide institutionnel issu de la guerre civile que connaissait le pays, et dans un climat de violence, le débat fut organisé pour régler le conflit qui venait de durer plus d'une dizaine d'années. Ce débat aboutit à la signature de l'Accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation en date du 28 Août 2000. Le Burundi connut une période de transition qui va le conduire cinq ans plus tard à de nouvelles élections qui consacra Pierre NKURUNZIZA candidat du CNDD-FDD comme président.
L'année 2005 constitue pour les jeunes une étape importante parce que ces derniers vont exiger la poursuite de la démocratisation du système politique burundais par la redynamisation du mouvement des jeunes au sein des partis politiques et associations afin de répondre à un malaise important lié à la représentativité des jeunes dans les organes de prise de décisions. En outre, les jeunes trouvent appui dans différents textes nationaux et internationaux qui soulignent l'importance dont revêt la participation des jeunes dans la prise de décision. A titre d'exemple, la charte Africaine de la jeunesse et la résolution A/54/120 des Nations-Unies insistent sur le rôle que doivent jouer les jeunes dans la formulation, l'exécution et l'évaluation des politiques. Ces instruments sont relayés par ceux du Burundi qui sont le Conseil National de la Jeunesse du Burundi et la Cellule de liaison des initiatives politiques des jeunes qui oeuvrent à promouvoir les jeunes en politique et les incitent à se faire élire dans différentes échéances électorales du pays. Ainsi, dans les communales de 2005, la Mairie de Bujumbura a enregistré une trentaine de jeunes qui ont été élus membres des conseils communaux.
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