Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du Grade de Licencié en Sciences de l'Education.

Résumé,

Au Burundi comme ailleurs, l'éducation de qualité reste l'arme la plus puissante pour éradiquer la pauvreté et permettre le développement de la nation. C'est pour cette raison que chaque pays organise, selon ses réalités sociales et politiques, son système éducatif en vue de permettre à l'individu de s'insérer dans son milieu de vie. En effet, l'éducation est d'abord reçue au niveau familial où l'enfant, avant d'aller à l'école, est éduqué par sa famille. Celle-ci conseille, redresse, gratifie et parfois même punit. A travers l'éducation, l'enfant est confié à l'autre personne agissant à la manière de ses parents afin de compléter l'éducation reçue en famille.

C'est dans cette optique que l'ambition de la formation pédagogique accélérée et qualifiante était alors de donner une qualification aux élèves qui terminent l'enseignement général secondaire n'ayant pas pu satisfaire à la condition exigée pour réussir à l'Examen d'Etat. Ces derniers reçoivent une formation qui leur permet de maîtriser certaines méthodes, techniques et procédés d'enseignement utiles à la bonne conduite de l'action éducative. Dans cette formation des futurs enseignants, les stages ont été et restent une occasion très importante qui permet aux stagiaires d'acquérir des connaissances nécessaires à leur vie active. Pour notre part, étant donné la nature du sujet et compte tenu du genre d'informations que nous avons recueillies et de la population à laquelle nous nous sommes adressé, la méthode de recherche quantitative s'est avéré la plus convenable.

Pour clore, nous avons confirmé les hypothèses spécifiques. Donc, il nous est aussi permis de confirmer notre hypothèse générale selon laquelle les enseignants du primaire auraient des opinions défavorables à l'égard des prestations des élèves-maitres de la formation pédagogique accélérée qualifiante.