Impact socio-économique de l'exploitation des marais de la province Kayanza
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 626.8 NIJ.I (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000161545 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du Diplôme de Master complémentaire en Sciences de l'Environnement, Gestion de l'Environnement Aquatique.
RESUME
Le présent travail intitulé "Impact socio-économique de l'exploitation des marais de la province Kayanza : Cas des marais de la moyenne Ruvubu et ses affluents", a pour objectif de montrer l'impact socio-économique de l'exploitation des marais de la province et rendre disponibles les informations sur les questions socio-économiques.
Pour réaliser ce travail, nous avons fait la consultation d'une documentation variée qui cadre avec notre sujet. Par la suite, une enquête complétée par des mesures et des observations a été menée. L'analyse des données a montré qu'une grande portion des exploitants dépend des marais pour l'approvisionnement en eau de boisson, en eau d'irrigation, en matériaux de construction, en matériaux de vannerie, en espèces végétales pour l'alimentation du cheptel et la majorité possède une portion de terre dans les marais.
La végétation originelle de ces marais a disparu il y a plus de 10 ans et était dominé de Cyperus papyrus. Ils sont aujourd'hui exploités pour des fins agricoles. Les cultures principales sont les léguminuses et les tubercules avec le riz et le haricot qui sont successivement les cultures les plus productives d'après la population enquêtée. La majorité exploite les marais et en saison sèche et en saison de pluie. Les semences proviennent en général de la partie conservée des saisons précédentes. Pour exploiter les marais, 45,3% d'exploitants utilisent une main d'oeuvre non familiale et celle-ci est locale. La pluipart des exploitants n'utilise pas de fertilisants et parmi ceux qui en utilisent, 53,3% utilisent les fertilisants chimiques et 46,7% des fertilisants organiques. En général, il n'y a pas de crédits alloués à l'agriculture, et pas d'associations pour cette activité.
Les champs sont plus morcelés et l'héritage est le premier mode d'accès aux parcelles. Plusieurs problèmes liés à l'exploitation de ces marais ont été signalées et les inondations constituent le problème principal. Les marais sont exploités et en saison sèche et en saison de pluie. Les semences proviennent de la partie conservée des saisons précédentes.
Les marais procurent à 78% des exploitants un revenu compris entre 0 et 50.000 Fbu par parcelle /saison de culture. L'application de loi portant délimitation d'une zone tampon autour de la rivière des marais soumis à l'étude sur une longueur de 48,7 km montre que la supérficie de 48,55 ha serait imputée aux exploitants soit ls'équivalent de 2 490 parcelles pouvant procurer au total un revenu moyen de 72 679 350 Fbu par saison.
En guise de conclusion, ls'exploitation des marais de la province Kayanza à un impact socio-économique très significatif. L'application serait donc coûteuse de la part des exploitants, mais elle s'avère nécessaire. En effet, l'exploitation de cette zone conduirait à une destruction du couvert végétal, ce qui contribuerait au desséchement et partant, à la disparition de l'écosystème humide.
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