Analyse des institutions totalitaires au Burundi
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Bibliothèque Centrale | 343.83 NDA. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000208493 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade de Licencié en histoire
RESUME
Les institutions totalitaires, en tant qu'institutions sociales et disciplinaires remplissent la fonction de rééduquer, de resocialiser et rehumaniser.
Pour remplir cette fonction, la prison a des organes diverses. Il s'agit principalement de la direction et de la surveillance avec un personnel catégorisé en deux : le personnel civil et le personnel plicier ou militaire en tenues et en armes.
La prison est le résultat d'une volonté de supprimer les peines corporelles qui étaient valorisées avant sa création au 18ème siècle.
Le fonctionnement des institutions totalitaires en général et de la prison en particulier est caractérisé par une profusion normative. Celui qui passe à côté des normes est puni par le Règlement d'Ordre Intérieur de ces institutions. C'est la raison pour laquelle que les résultats attendus de la part de la prison sont difficilement atteints, et dans certains cas impossiles à atteindre. Par ailleurs, le personnel est insuffisant en nombre et il n'est pas qualifié dans le gardiennage des personnes considérées comme dangereuses. Ainsi, les prisonniers profitent de cette double faiblesse de la prison pour se détourner des prescriptions du Règlement d'Ordre Intérieur de la prison et adoptent des comportements contraires à ceux que la prison leur prescrit.
Ainsi, certains prisonniers cherchent à tourner le dos contre la prison et forgent des mécanismes de défense. Ils arrivent même à vouloir s'évader au risque de leurs vies. Les conditions de détention et l'avenir incertains pour certains prisonniers sont à l'origine de diverses troubles observées en prison ; d'où la fonction sociale de la prison n'est pas toujours réalisée.
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