Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l' obtention du grade d' Ingénieur Industriel

RESUME

L'élevage des bovins étant une activité très remarquable dans la région naturelle de BUTUTSI en général, et dans la zone péri-urbaine de Bururi en particulier, nous avons voulu alors déterminer la prévalence des pathologies gynéco-obstétricales qui sévissent dans cette localité, étant donné la valeur socio-économique de cet élevage.

L'objectif de ce travail était de comparer les taux de prévalence de ces pathologies entre la race locale (Ankolé) et la race améliorée importée de l'Ouganda, selon les saisons et âge.

L'étude de la prévalence des dystocies et de la rétention placentaire a porté sur 30 reproductrices de race locale et sur 45 reproductrices de race amélorée qui ont vêlé pendant la période de notre travail.

L'étude des vaginites, quant à elle, a porté sur 120 vaches de race locale et sur 120 vaches de race améliorée qui ont été examinées. Pour toutes ces pathologies, les vaches étaient subdivisées en deux tranches d'âge : vaches de moins de 5 ans et celles de 5 ans et plus.
Les résultats trouvés nous ont révélé que ces pathologies existent chez toutes les deux races.

Ainsi, les dystocies se sont manifestées aux taux de prévalence élevés en saison sèvhe (35,29% chez la race locale et 33,33% chez la race améliorée). Les taux de la non délivrance semblaient également élevés en saison sèche (17.65% chez la race locale et 20,83% chez la race améliorée).

Les vaginites, quant à elles, présentaient un taux de prévalence de 16,66% en saison pluvieuse et 13,33% en saison sèche chez la race locale alors qu'il était de 21,66% en saison pluvieuse et 15% en saison sèche chez la race améliorée.

Par rapport à l'âge en fonction des saisons, le taux de prévalence des dystocies semblait élevé en saison sche pour la race locale (50% chez les reproductrices de moins de 5 ans et 27,27% chez les reproductrices de 5 ans et plus). Pour la race améliorée, le taux de prévalence des dystocies était élevé en saison sèche (35,71% chez les reproductrices de moins de 5 ans et 30% chez les reproductrices de 5 ans et plus).

La rétention placentaire, chez la race locale, présentait un taux de prévalence élevé en saison sèche (18,18%) chez les reproductrices de 5 ans et plus et en saison pluvieuse (20%) chez les reproductrices de moins de 5 ans.