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Etude de la végétation en vue de l'établissement de la situation de référence pour le suivi de la dynamique des habitats au parc national de la Kibira

Published by : Université du Burundi, Faculté des Sciences Agronomiques (Bujumbura) Physical details: VIII-122 f. 30 cm. Year: 2016
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Memoire Memoire Bibliothèque Centrale
712.23 NZO. (Browse shelf) 1 Not For Loan 5010000251079
Memoire Memoire Bibliothèque de la Faculté des Sciences Agronomiques
712.23 NZO. (Browse shelf) 2 Not For Loan 5010000250973

Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome.

Résumé

Parmi les aires protégées du burundi figure le PNK qui présente des avantages indéniables surtout dans l'assainissement de l'atmosphère et dans la protection des sources d'eau qui alimentent la grande partie du pays. Pourtant, ce parc continue à subir des menaces qui tendent à amplifier sa dégradation. La présente étude a pour objectif global de constituer une base de données nécessaire pour le suivi de la dynamique des habitats, des populations et des espèces dans la gestion du PNK. La méthode des transects a été utilisée et six sites qui sont kaziramihunda 1, Rwahirirwa, Kaziramihunda2, Ndubura1, Ndubura 2 et Ndubura 3 on été définis tout au long du transect de 1, 11 km sur base de la physionomie et de l'homogénéité floristique.

Les analyse ont porté sur la composition floristique, la physionome, les formes biologiques, les éléments phytogéographique, la densité des peuplements, la surface terrière, la litière et la dynamique des habitats.

L'inventaire floristique a donné 166 espèces réparties en 132 genres et en 73 familles. Les familles les plus représentées sont les Rubiaceae (8,43%), les Asteraceae (4,82%), lesAcanthaceae (4,22%), les Asplenaceae (4,82%), les Orchidaceae et les Euphorbiaceae (4,22). Les valeurs de l'indice de similitude trouvées (variant de 22,4 à 62,3) montrent que la plupart des sites ont beaucoup d'espèces communes lorsque le dendrogramme révèle une nette dissimlitude entre les sites. Les valeurs du quotient spécifique trouvées (1,06-1,14) témoignent de la maturité de la flore de la zone d'étude. Cinq strates se distinguent au niveau du secteur Teza du PNK à savoir la strate arborescente supérieure, la strate arborescente moyenne, la strate arborescente inférieure, la strate arbustive et la strate sous arbustive et/ ou herbacée. La strate arborescente moyenne et la strate arborescente inférieure sont les plus représentées. Les espèces qui reviennent souvent dans ces strates sont polyscias fulva, Macaranga kilimandscharica. Tabernaemontana johnstoni, syzygium parvifolium, Myrianthus holsstii, xymalos monospora,Bersama abyssinica, strombosia scheffleri et symphonia globulifera. La dominance des phanérophytes sur tous les sites (69% du spectre brut et 93,3% du spectre pondère) met en évdence le caractère foresier de la zone échantillonnée. La proportion non négligeable des chaméphytes au niveau du spectre bru serait liée à la stratégie de tolérance aux stress qui sont en grande partie d'ordre lumineux. Les espèces montagnardes occupent la première position avec 42,7% du spectre bru ce qui montre que la zone d'étude appartient dans le demaine afromontagnard. La faible proportion des espèces à large distribution montre que la zone d'étude est moins perturbée. La densité ligneuse de toute la zone d'étude est de 641 pieds/ ha ayant une circonférence dépassant 30 cm ce qui montre que Teza est plus dense. La distribution des tiges par classes de circonférence montre en général une bonne régénération forestière au niveau du secteur Teza du PNK. A l'exception du site Ndubua 1 qui a une petite surface terrière ( 5,2 m2 /ha), les autres sites ont enregistré des surfaces terrières élevées variant de 26,8 à 58,03 m2/ha. La litière ramassée dans la zone d'étude est constituée en grande partie d'éléments de petite taille (71,65%) ce qui met en évidence une bonne décomposition de la litière au niveau de Teza.

Les habitats prospectés dans la zone d'étude se trouvent à différents stades évotutifs. Les sites de Kaziramihunda 2, Ndubura 2 et Ndubura 3 sont des forêts primares lrsqe les sites de Kaziramihunda 1 et Rwahirirwa sont des forêts secondaires. Le site de Ndubura 1 le moins évolué est qualifié de friche appartenant aux recrûs préforestiers. Ces sites vont évoluer différemment en fonction du temps. L'absence des signes montrant l'action humaine, comme les souches d'arbres qui auraient été abattus, fait penser que les habitats prospectés suivraient une évolution progressive. Dans le présent travail, des fiches LEM ont été établies pour différents sites et pourront servir de référence pour le suivi de la dynamique des habitats.

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