Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences Economiques et de Gestion, Option : Economie Rurale.

Le Burundi est un pays en voie de développement où l'agriculture se présente comme une activité économique la plus dominante. Diversifier et moderniser le secteur agricole serait un atout pour garantir la sécurité alimentaire de la population et catalyser une croissance économique et soutenue. L'agriculture vivrière dont celle de la pomme de terre suscite peu d'attention au niveau des pouvoirs publics. La pomme de terre est une culture qui peut contribuer à assurer la sécurité alimentaire et lutter contre la pauvreté des ménages en milieu rural.

L'objectif global de cette étude est d'analyser la performance agricole de la pomme de terre en commune MURUTA.
L a collecte des données a été faite par une enquête auprès des producteurs de pomme de terre et une documentation dans les différentes bibliothèques. La vérification des hypothèses a été grâce à la fonction de Cobb Douglas qui a été estimé e avec la méthode des moindres carrées ordinaires à l'aide du logiciels Eviews.
Pour l'analyse et la discussion des résultats, nous avons effectué différents tests à savoir: le test de normalité des résidus, le test d’hétéroscédasticité de white, le test d'autocorélation de Breusch-Godfrey, le test de multicolinéarité, le test de significativité globale et le test de significativité individuelle. La fonction de production de Cobb Douglas a été préconisé dans cette étude pour analyser l'influence des variables explicatives sur la variables expliquée.
Nous avons constaté que la superficie ensemmencée par la culture n'a pas une influence significative sur la production de la pomme de terre ce qui nous a permis de confirmer notre première hypothèse. Le test de T student a été effectué pour vérifier la deuxième hypothèse et les résultats de ce test nous a montré que les coéfficients de variables représentant le capital investi sont tous positifs, ce qui nous a permis d'infirmer notre deuxième hypothèse.

Nous avons en définitive recommandé à l'Etat d'appuyer le secteur agricole en général et celui de la pomme de terre en particulier en créant des centres de multiplication des semences sélectionnées, aux ONGs, d'appuyer les exploits agricoles en leur octroyant des crédits en intrants agricole ou animaux d'élevage, aux agriculteurs de se regrouper en association pour s'entraider mutuellement et se compléter techniquement.