La politique coloniale en matière de santé dans la région de l'Imbo
Published by : Université du Burundi, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Département d'Histoire (Bujumbura) Physical details: VIII-103 p. 30 cm. Year: 2016Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() |
Bibliothèque Centrale | 325.3 MAN.I (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000165321 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Licence en Histoire
Option : Sciences Politiques
RESUME
Ce travail de Mémoire intitulé : "La politique coloniale en matière de santé dans la région de l'Imbo : Cas de la ville d'Usumbura de 1897 à 1960" vise à comprendre pourquoi, il y a eu l'implantation d'une politique de santé dans l'Imbo, en général, et à Usumbura en particulier. En effet, l'objectif recherché par l'autorité coloniale était de rompre avec les pratiques de la médecine traditionnelle. Corollairement, elle vaulait lutter contre l'insalubrité du milieu.
D'emblée, nous trouvons que d'un côté, diverses infections étaient habituellement traitées par cette médecine dite traditionnelle. En revanche, son efficacité s'est avérée vaine face aux ravages provoqués par les endémo-épidémies tropicales. D'un autre côté, nous trouvons la médecine moderne européenne qui s'installe avec la colonisation du pays spar l'Allemagne, d'abord, et puis, par la Belgique. Leur installation était accompagnée par l'organisation d'un service de santé fortement centralisé. Ce système de santé regroupait plusieurs services. En marge de dispsitif sanitaire réservé aux Européens, il était créé pour les populations autochtones, le service de l'Assistance médicale indigène.
Les rapports des médecins mettent en évidence un parasitisme pathogène et politique : la maladie du sommeil, la fièvre, le paludisme, la trypanosomiase, etc. qui constituent des fléaux sanitaires. Ces maladies appelaient une riposte, qui souvent, semblait être en contradiction avec l'idée de mise en valeur des basses terres d'Imbo. En conséquence, il a été mis en oeuvre, entre 1920 et 1959, une "politique de santé de masse". Déjà, le pays avait bénéficié, à partir de 1946, des retombées de la politique de modernisation des territoires, le Plan Von Hoof. A la longue, celui-ci s'est vu englobé dans une politique sociale vaste, le Plan décennal. En outre, ce dernier avait permis au système de santé de se consolider.
Au bout du compte, le travail s'intéresse aux efforts déployés dans la prévention et l'éradication des différents fléaux, aux politiques déployées dans la construction des établissements sanitaires ou dans la lutte contre des différentes maladies sans oublier les résultats des actions essentiellement menées. Ainsi, à la fin de la colonisation, certaines maladies épidemiques comme la maladie du sommeil et le typhus avaient sensiblement reculé ou tout simplement disparu. Par conséquent, la mortalité en général, et la mortalité infantile en particulier avaient sensiblement baissé. De même, la salabrité de l'Imbo a été relativement améliorée.
Usumbura avait bénéficié d'un réseau d'établissements sanitaires important.
There are no comments on this title.