Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome.

RESUME

Le Burundi est un pays où l'économie est basée essentiellement sur l'agriculture. Cependant la production de l'agriculture burundaise burundaise ne répond pas suffisamment aux besoins de la population. Nous avons pensé qu'au moyen de la diversification des cultures, on peut augmenter la production agricole au Burundi en général et en commune Rumonge en particulier. D'où l'idée de notre travail intitulé "déterminant de la diversification des cultures à Rumonge" ayant comme objectif celui d'analyser le niveau et l'impact de la diversification des cultures à Rumonge.

Nos résultats nous ont montré que les agriculteurs de Rumonge utilisent plusieurs méthodes de diversification des cultures. Il s'agit de l'association culturale, de l'assolement et de la rotation des cultures et enfin de l'introduction de nouvelles variétés.

Nos résultats nous ont aussi permis de constater qu'à Rumonge, les déterminants de la diversification sont essentiellement les facteurs naturels, les facteurs socio-ééconomiques et culturels et enfin les facteurs politiques et institutionnels.

Suite aux facteurs naturels et socio-économiques qui priment aux autres facteurs, les agriculteurs de Rumonge cultivent principalement et par ordre d'importance (quantité et qualité) le palmier à huile (89,36 % des ménages), la colocase (36,17 % des ménages), la patate douce (29,78 % des ménages, riz (19,14 % des ménages)), amarante (23,40 % des ménages).

Le palmier à huile est une culture attirante pour les agriculteurs parce qu'il procure aux agriculteurs un grand revenu (un palmiculteur peut recevoir 748 754 Fbu comme recette moyenne annuellement) à tel point qu'il est considéré comme un compte en banque sur lequel puisent régulièrement les agriculteurs de Rumonge. De ce fait, l'agriculteur consacre la majorité de son temps à la palmiculture, ce qui constitue un frain à la diversification des cultures pour les habitants de la commune Rumonge. Il serait donc mieux aux agriculteurs de s'intéresser aussi aux autres cultures afin de pouvoir lutter contre la pénurie des vivriers qui pourrait arriver bientôt ou bien même lutter contre d'autres aléas. De plus, comme le palmier à huile produit bien à l'IMBO, il serait mieux si les institutions de recherche cherchent d'autres cultures vivrières pouvant s'associer bien à la palmiculture.