Contribution à l'évaluation des exploitations bénéficiaires des kits naisseurs lapins du projet d'appui à la reconstruction du secteur d'élèvage (parse)
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire | Bibliothèque de la Faculté des Sciences Agronomiques | 636.92 NIY.2016 (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000251949 | |
Memoire | Bibliothèque Centrale | 636.92 NIY.2016 (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000251956 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome.
Résumé
Depuis longtemps l'élevage occupe une place importante dans la vie économique du Burundi en général et de l'agriculteur-éleveur en particulier. La production interne des produits d'origine animale reste toujours inférieure aux besoins de la population burundaise. Cette situation est aggravée par une démographie galopante élevée et par conséquent la pauvreté des ménages suite à la réduction des propriétés foncières et plus particulièrement des espaces pâturables. La promotion du petit élevage en général et de l'élevage cunicole en particulier pourrait contribuer au relèvement de ce déficit.
C'est dans ce contexte que le Projet d'Appui à la Reconstruction du Secteur d'Elevage (PARSE) a initié l'élevage de lapins en commune Giheta de la province Gitega. Pour privilègier les provinces les plus densément peuplées et les personnes les plus vulnérables ayant au moins un niveau primaire pouvant réussir les techniques d'élevage, le PARSE a distribué en 2011, au total 60 lapins don 50 femelles de race Néo-Zélandaise et 10 mâles de race Fauve de Bourgogne aux 10 premiers bénéficiaires. Chacun recevait 5 femelles et 1 mâle. A la clôture du PARSE, juin 2014, le projet arrivait à un effectif total de 62 bénéficiaires avec 372 lapins. Ces lapins étaient très performants et très prolifiques.
Les résultats trouvés ont montré que la prolificité était d'une moyenne de 12 lapereaux/ portée/femelle avec un Intervalle de Mise-Bas de 3 mois. Le nombre de portées étant égales à 4, ainsi la fécondité est estimée à 48 lapereaux/femelle/an. Le taux de mortalité juvénile élevé (30%) de la naissance au sevrage à cause de la fragilité des lapereaux et des difficultés d'adaptation est réduit à 5% après le sevrage du fait qu'à cet âge, ils deviennent de plus en plus résistants à l'humidité et aux maladies. De cela, la productivité annuelle par femelle est de 32 lapereaux vivants/femelle. Les bénéficiaires ont salué l'acté posé par le PARSE. Le prix d'un lapin adulte produit variai entre 8 000 - 15 000 FBU. Ce qui était le contraire pour un lapin de race locale qui se vendait à 3 000. Le revenu moyen par bénéficiaire était de 150 000 FBU/an après-vente. Enfin les bénéficiaires se sont retrouvés capables d'assouvir quelques besoins de première nécessité grâce à la génération des revenus réguliers après-vente d'un ou plusieurs lapins produits
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