Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie, Institut de Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Biologie

Résumé

Au cours de ce travail, une enquête a été effectuée en commune Matana Pour inventorier les espèces médicinales chez l'homme sur toutes les collines. Après l'identification nos avons procédé à la description de leur structure et distribution phytogéographique et à identifier leur utilisation par la population. L'inventaire floristique a abouti à 57 espèces de plantes sauvages médicinales réparties en 32 familles. La famille des Aseraceae es la plus dominante avec 15,78%. La comparaison de la présente étude avec d'autres étude déjà disponible révèle 5 espèces exclusives et 3 espèces communes. Les éléments ligneux son plus utilisés par rapport aux aux herbacés parmi les espèces sauvages médicinales inventoriées a raison de 70,18%. Parmi les formes biologiques, les phanérophytes dominent avec 48,97% contre 20,04% des chamephytes. Les espèces soudano-zambéziennes sont plus représentées avec 43,83% comparativement aux autres éléments phytogéographiques car la plus grande superficie du Burundi appartient à la région soudano-zambézienne. Les organes de la plante intervenant dans la fabrication des médicaments différent d'une plante à l'autre. Celui qui est utilisé à grande échelle est la feuille avec 70,52%. Cette dernière est par excellence le siège de la photosynthèse devenant de ce fait le siège de nombreuses réactions chimiques qui sont à la base de la formation des substances thérapeutiques. Tenant compte du mode de préparation, la décoction est plus utilisée avec un pourcentage de 38,71%% tandis que le mode d'administration des médicaments le plus fréquent reste la voie orale avec 58,51%