Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Résumé,

Cette étude avait pour but de décrire les profils épidémiologiques étiologiques, thérapeutiques et évolutifs de la récidive de thrombose veineuse profonde au CHU de Kamenge.

Il s'agit d'une étude prospective descriptive qui a porté sur des patients hospitalisés au CHUK de Kamenge pour prise en charge d'une thrombose veineuse profonde ou d'une récidive de thrombose veineuse profonde du 1er juin 2013 au 1e juillet 2014.

L'étude a inclu 70 patients dont 18 présentaient une récidive de thrombose veineuse profonde soit, un taux annuel de récidive de 25,71%. L'âge moyen de nos patients es de 46,77 ans. La prédominance féminine est importante avec un sex ratio de 3,5.

Les facteurs de risque de récidive sont dominés parles antécédents de thrombose veineuse profonde proximale, un antécédent de premier épisode de thrombose veineuse profonde avant 45 ans, la sédentarité, l'alitement prolongé, l'inobservance du traitement, la prise des oestroprogestatifs et oestrogènes à visée contraceptive, une césarienne récente, une grossesse évolutive, une mort foetale in utero ainsi que les varices des membres inférieurs.

Une héparine à bas poids moléculaire a été la molécule la plus utilisée dans le traitement initial de la récidive de thrombose veineuse profonde (100%). L'acénocoumarol (Sintrom R) a été la seule molécule anti-vitamine K utilisée. La durée moyenne d'hospitalisation est de 14 jours et l'évolution a été favorable dans 77,78 % des cas.

La récidive de thrombose veineuse profonde est une cause potentielle d'augmentation de la mortalité. Elle est accompagnée d'une mortalité dans 11,11% des cas contre une mortalité d'environ 2% des cas au cours d'un premier épisode de thrombose veineuse profonde.