Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine.

RESUME

Objectif : La description de la prématurité de décision médicale par rapport au terme de décision, les étiologies et les modalités d'accouchement.

Méthodologie : Il s'agit d'une étude prospective et descriptive faite dans la maternité du CHU KAMENGE sur une période de 12 mois ; elle portait sur 67 naissances prématurées décidées médicalement.

Résultats : Le taux de prématurité par décision médicale est de 2,02% pour toutes les naissances et de 30,5% pour les naissances prématurées. Le profil des patientes ; il s'agit souvent d'une nullipare, cultivatrice ou ménagère.

Les principales indications sont notamment les syndromes vasculo-rénaux et les ruptures prématurées des membranes.

Pour les termes de décision de l'accouchement, 55,2% se font après 32sa dont 26,8% au -délà de 34sa. L'attitude obstétricale a été globalement interventionniste car la césarienne est faite dans 61,1% des cas.

Enfin en termes de morbi-mortalité, 80,5% des prématurés ont survécu malgré une hospitalisation de 38,8% d'entre eux en néonatologie surtout pour détresse respiratoire. On ne déplore aucun décès maternel.

Conclusion : Au terme de ce travail, une tendance semble se dessiner, il s'agit d'une augmentation de la prématurité par décision médicale.

Cependant des études complémentaires dans les prochaines années sont nécessaires pour le confirmer. Le travail ouvre aussi d'autres perspectives de recherche quant aux séquelles à long terme des enfants nés par décision médicale.