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Opinions, attitudes et pratiques des médecins vis à vis de la vaccination contre le virus de l'hépatite B.

Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura) Physical details: XV-63 f. 30 cm. Year: 2016
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Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Résumé,

Deux milliards d'individus ont déjà été en contact avec le virus de l'hépatite B et ce dernier étant 50 à 100 fois plus infectieux que le VIH. Le moyen le plus sûr de protection contre ce virus est la vaccination. Dès sa disponibilité en 1982 elle a été recommandée par l'OMS au personnel soignant. Notre objectif était d'évaluer les pratiques, les opinions ainsi que le taux de couverture vaccinale chez les médecins au Burundi et de pouvoir proposer des stratégies en conséquence.

Matériel et méthodes
Il s'agissait d'une étude descriptive transversale sur un effectif de cent vingt médecins oeuvrant au Burundi, enquête menée de juin à Aout 2013 à l'aide d'un questionnaire anonyme.

Résultats

Le sexe masculin prédominait, soit 74,2 % contre 25,8 % de femmes avec un sexe ratio de 2,9 en faveur des hommes. L'âge moyen des médecins était de 35,6 ans, 80,8 % des médecins étaient généralistes, 19,2 % spécialistes et 68,3 % travaillaient à Bujumbura.

Les 93,3 % des médecins pratiquaient des actes exposant aux AES dont 49,2 % étaient régulièrement exposés alors que 44,2 % l'étaient occasionnellement et 78,3 % avaient déjà eu cet accident. L'exposition était régulière dans les services d'ORL, GO, chirurgie et laboratoire avec des taux respectifs de 100 % ; 88,9 % ; 83,3 % et 66,7 %. Le risque de contamination du VHB entraîne l'inquiétude chez 50,8 % et la peur chez 40 %.
Cependant 75 % n'étaient pas vaccinés. Parmi les 25 % qui confirmaient l'être, 14 seulement soit 11,7 % avaient reçu les doses complètes de trois injections.
59,2 % n'avaient jamais prescrit ce vaccin. Pour les non vaccinés, la cause évoquée était l'indisponibilité du vaccin pour 57,8 % et 90,8 étaient favorables à une vaccination obligatoire de tous les médecins.

Conclusion
Le médecins courent un risque permanent de contamination du VHB suite à l'insuffisance de prévention vaccinale. La vaccination chez le personnel médical devrait être obligatoire.

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