Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Résumé,

La pratique de l'échographie du premier trismestre a été l'objet de notre étude.

Notre objectif était de montrer l'intérêt de l'échographie du premier trimestre avec un accent particulier sur sa place, ses circonstances de réalisation et son apport au CHUK.

C'est une étude rétrospective sur 2 ans qui portait sur 300 patientes ayant bénéficié d'une échographie du premier trimestre au CHUK.
Il ressort de notre étude que la fréquence de l'échographie du premier trimestre est estimée à 7,29 % des échographies obstétricales réalisées dans le département de radiologie du CHUK.

Nos patientes étaient jeunes, la majorité avait un âge compris entre 26 et 35 ans (65 %) habitant la commune Ntahangwa (81,7%), essentiellement mariées (93%) et en grande partie fonctionnaires (33%). L'échographie du premier trimestre a été réalisée dans le cadre du BPN (53,7 %) mais aussi en cas de symptômes cliniques (46,3 %). Ceux-ci étaient essentiellement les métrorragies (20,7%) et les douleurs pelviennes (9 %).

L'échographie du premier trimestre a retrouvé une grossesse unique normale (65,7 %) et a permis de diagnostiquer des grossesses pathologiques comme des GEU (2,3), des grossesses molaires (0,66 %), des grossesses arrêtées (5;7 %), les cas d'oeuf clair (4,3 %) et les grossesses menacées (3,3 %).

L'échographie du premier trimestre a également dépisté des grossesses multiples qui constituent des grossesses a risque dont les grossesses gémellaires (2,6%) et une grossesse triple (0,3 %).

Enfin, des pathologies pelviennes associées à la grossesse comme les myomes (3,3%) et les kystes ovariens (2,3%) ont également été dépistées par l'échographie du premier trimestre.