Mémoire presenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Master Complémentaire en Journalisme

RESUME
La réforme « 'École Fondamentale » introduite au BURUNDI dès 2013 s'inscrit dans la perspective des engagements pris, lors du forum mondial de Dakar en 2000, par les gouvernementset dans la logique de réduire le goulot d'étranglement qui était observé en 6ème pour passer en 7ème. Malgré cela, elle a suscité des débats et des dérives de discours. Cela recommande ce sujet de mémoire :
« Analyse de contenus des informations diffusées par la radio scolaire NDERAGAKURA au sujet de l'École Fondamentale aux mois d’août-septembre des années scolaires 2013-2014 et 2014-2015 ».
L'introduction de ce travail présente le sujet, la problématique de recherche, la motivation du choix et l’intérêt du sujet, les limites de ce dernier, ses objectifs ainsi que l’hypothèse de recherche.
Le premier chapitre présente les aspects théoriques, les définitions, l’historique de l’enseignement et la présentation de l'espace médiatique au Burundi. L'accent est mis en particulier sur les notions en rapport avec l'enseignement et les médias au Burundi, particulièrement la radio scolaire NDERAGAKURA (RSN).
Le deuxième chapitre parle de la méthodologie, de la présentation et de la description des données récoltées. Il s'agira des informations contenues dans les journaux en français diffusés par la radio scolaire NDERAGAKURA.
Le troisième chapitre « analyse des données et interprétation des résultats », sur base des résultats des enquêtes sur les informations tirées des journaux en français, fait constater que nos répondants n'ont pas d'informations riches sur la réforme « École Fondamentale » et que la RSN reste ignorée par la majorité de la population enquếtée, d’où l’ignorance des informations et des émissions produites à la RSN. Malgré cela des critiques défavorables à ladite réforme ont été émises, d’où la dérive discursive comprise comme « une diabolisation » de ladite réforme. C'est un discours renfermant l’idée d’omettre volontairement à dire quelque chose, en l’occurrence l’idée de désigner « l’École Fondamentale » par ce nom. Il y a aussi l’idée manifeste d’une attitude à ne pas prendre une décision. Suite à cette réticence, les autorités ministérielles ont fait des sorties médiatiques pour réagir aux inquiétudes des partenaires en éducation.
Ce travail recommande au gouvernement de donner plus de moyens à la Radio afin qu'elle puisse couvrir tous les événements en rapport avec l'éducation, et aux autorités ministérielles de ne pas retenir les informations mais plutôt de les livrer. Enfin à la population burundaise il lui suggère de chercher à s'informer davantage sur ce qui est nouveau et de ne pas céder aux raccourcis.