Considérations sur l'exercice de la souveraineté du peuple à travers le processus électoral de 2005 et 2010 en Commune de Bukirasazi
| Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire
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Bibliothèque Centrale | 342.31 NDU.E (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000429065 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Histoire.
Option : Science Politique
Résumé,
La notion de souveraineté du peuple est une donnée fondamentale en matière de légitimation du pouvoir politique. Son éminente expression est le vote. Elle inaugure et met fin à un mandat politique qui coïncide à un intervalle de temps de 5 ans. Ainsi, le peuple exerce sa souveraineté beaucoup plus dans la période électorale que dans d'autres périodes.
La souveraineté est une théorie politique qui désigne une autorité suprême. Celle-ci ne découle d'aucune autre autorité. L'exercice de cette souveraineté est strictement réservé au peuple. Il en est le titulaire unique.
Au Burundi, cette théorie n'est pas bien comprise par le peuple malgré l'existence des canaux d'information médiatique et autres. De cette façon, la souveraineté du peuple est devenue comme un objet de flatterie du peuple par les acteurs politiques. Elle est donc instrumentalisée. Cette souveraineté se présente aussi comme un objet de mobilisation en période électorale par les acteurs politiques. Cela entraîné les citoyens dans une surpolitisation partisane.
A Burundi, l'exercice de la souveraineté du peuple est encore lacunaire. Le peuple n'est pas bien informé sur la souveraineté. Son exercice est hautement senti en période électorale. S'il n'y avait pas d'élection, sa puissance souveraine serait illusoire.
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