Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences Biologiques.

Résumé,

Notre travail intitulé "Contribution à la connaissance des plantes ornementales cultivées en Mairie de Bujumbura" avait pour objectif de déterminer les espèces de plantes ornementales cultivées en Mairie de Bujumbura et de suivre leur évolution au moment du bouturage et de la croissance.

Nous avons déterminé 17 espèces des plantes ornementales appartenant à 16 genres, 15 familles, 12 ordres et 2 classes. Nous avons donné leurs origines, leurs distributions géographiques, leurs descriptions botaniques, leurs adaptations, leurs modes de multiplication et les autres usages.

Mis à part l'ornement les plantes ornementales sont utilisées dans d'autres domaines notamment l'alimentation, la phytothérapie et la cosmétique.

Nous sommes également parvenus à trouver les périodes de floraison, les ennemis et les maladies de 14 espèces.

Les résultats obtenus montrent que les espèces de Bougainvillea specabilis et de Morus nigra sont plus adaptées à la multiplication par bouturage avec des taux de survies respectifs de 94,44 % et 87,77 %.
Les espèces de Duranta erecta et Rosa spp ont des taux de survie respectifs de 23,27 % et 0% car ces espèces sont souvent des hybrides, elles s'adaptent mal au bouturage.

Les résultats montrent également que les croissances moyennes des espèces Archonhophoenix dexandrae (49,9 cm /160 jours soit 112,2 cm/par an), Bougainvillea spectabilis (36,6 cm/160 jours soit 82,3 cm/ par an ) Duranta erecta (25,1 cm/ 160 jours soit 56,4 cm / an et Morus nigra (20,6 cm / 160 jours soit 46,3 cm / an) et les croissances de Mussaenda erythrophylla (56 cm / 160 jours soit 126 cm/ an), Gardenia jasminoides (61 cm / 160 jours soit 137,2 cm / an), plectranhus coleoides (42 cm / 160 jours soit 94,5 cm/an) et Asclepias curassavica (40 cm / 60 jours soit 240 cm / an) sont satisfaisantes ce qui témoigne l'adaptation de ces espèces au climat et aux conditions de culture.

Par contre l'Euphorbia ingens et le Pendanus baptisii on des croissances lentes allant même vers la régression cela veut dire qu'elles n'ont pas pu bien s'acclimater.

Ces résultats nous permettent de conclure que la multiplication des plantes par bouturage est plus efficace pour les espèces botaniques ou naturelles que pour les espèces modifiées ou les espèces hybrides. Quant à la croissance des plantes, elles dépend des espèces et des conditions de culture.