Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Biologie

Résumé,

L'exploitation des plantes sauvages comestibles contribue à l'amélioration et à la diversification du menu alimentaire de l'homme.

Au cours de notre travail, notre souci de faire l'étude des plantes sauvages comestibles.
Le présent travail a été réalisé sur base des informations recueillies auprès de la population locale de la commune GISURU.

Le milieu naturel est numériquement très riche en espèces végétales comestibles. Nous avons inventorié au total 60 espèces reparties en 55 genres et en 30 familles. Toutes les familles inventoriées appartiennent aux Angoispermes. Les Magnoliopsida sont les plantes les plus représentées avec 52 espèces soit 86,7 % réparties en 47 genres et en 26 familles, les Liliopsida le sont moins avec 8 espèces soit 13,3 % réparties en 8 genres et en 4 familles. Du point de vue écologique, les savanes, les jachères et les forêts claires sont mieux représentées en plantes sauvages comestibles avec un taux de 80,4 %. Les organes comestibles ne sont pas consommés à une même proportion. Les plantes dont l'organe comestible est le fruit, sont plus représentées par un pourcentage de 48,3 %, suivi des espèces dont on consomme les feuilles avec un pourcentage de 3,3 %, celles à rhizomes et les tiges sont moins fréquentes de tous les organes comestibles soit 1,7 %.

Du point de vue mode de préparation, les fruits sont consommés directement après leur cueillette et la plupart d'entre eux sont charnus. Les résultats de l'enquête révèlent que les fruits d'Anisophyllea boehmii, Afromomum angustifolium, Garcinia huilensis, Landolphia kirikii, Parinari curatellifolia, Passiflora foetida, Psidium guajava, Physalis angulata, Renealmia congolana, Rubus fructicosus et Strychnos innocua sont les plus consommés dans notre zone d'étude. Les feuilles et les fleurs sont utilisées comme légumes et sont préparées soit seules soit en mélange avec d'autres aliments.

Mise à part le côté comestible de ces espèces, certaines sont exploitées pour d'autres fins comme la fourniture du bois de chauffage, de construction, etc. Sur 60 espèces inventoriées, 23 sont utilisées en médecine traditionnelle. Les racines, les écorces ou les feuilles sont utilisées dans le traitement de certaines maladies comme la pneumonie, les diarrhées, la toux et la fracture.